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Nutrition et santé
La nutrition et la santé de tous est au coeur de notre mission.
Assurer la sécurité alimentaire de tous et donner les moyens d'existence des populations
Eau, assainissement et hygiène
L'eau, un enjeu majeur
Santé mentale, soutien psychosocial
Nous apportons un soutien psychosocial individuel et communautaire aux populations les plus vulnérables
Plaidoyer
Mobiliser et influencer
Climat
Avec l’accélération du réchauffement climatique, les catastrophes naturelles deviennent plus fréquentes et plus intenses.
Recherche, analyses et apprentissage
Nous développons des programmes de recherche pour répondre au problème de la faim dans le monde.
Selon les chiffres du SOFI, le rapport annuel sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition mondiale, 811 millions de personnes souffraient de sous-alimentation en 2021, soit 1 personne sur 8 sur cette planète, et 1 personne sur 4 en Afrique subsaharienne.
Pendant ce temps, l’agriculture mondiale produit suffisamment pour couvrir les besoins énergétiques de 12 milliards de personnes.
La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active.
La sécurité alimentaire repose sur quatre piliers principaux qui sont la disponibilité, l’accès, l’utilisation et la stabilité. La « disponibilité » fait référence à la disponibilité d’aliments en quantité suffisante et d’une qualité appropriée et dont l’approvisionnement est assuré par la production nationale ou les importations (y compris l’aide alimentaire). L’« accès » fait référence à l’accès physique et économique alors que le pilier « utilisation » intègre la qualité de l’eau, l’hygiène, la qualité nutritionnelle, ainsi la répartition de la nourriture au sein du ménage lors de la prise des repas ; enfin, la « stabilité » est réalisée lorsque les trois autres dimensions sont vérifiées dans le temps.
Encore 811 millions de personnes dans le monde vivent dans l’insécurité alimentaire.
Un chiffre en constante évolution ces dernières années. A l’échelle mondiale, 149 millions d’enfants souffrent de malnutrition et près d’un quart des enfants de moins de 5 ans montrent un retard de croissance. Alors que près de 2 milliards d’adultes sont en surpoids ou obèses, 811 millions d’êtres humains souffrent de sous-alimentation. Au total, la malnutrition touche plus d’une personne sur trois. La lutte contre la sous-alimentation doit faire partie des priorités des politiques pour qu’enfin, nous venions à bout de ce fléau.
Les facteurs de l’insécurité alimentaire sont multiples. Les conflits, le changement climatique, le manque d’accès à l’eau potable, la pauvreté liée aux chocs économiques et aux inégalités ainsi que des mauvaises politiques agricoles et alimentaires. Chacun de ces facteurs a un impact direct sur la sécurité alimentaire des populations et sont autant d’éléments qui peuvent causer la malnutrition au sein des populations vulnérables.
Les conflits et les problèmes de sécurité sont une cause directe de l’insécurité alimentaire. Les conflits peuvent entraîner la destruction de surfaces agricoles et des élevages, principaux facteurs de d’existence de production et moyens d’existence populations. La faim est alors utilisée comme une arme de guerre. Une pratique dénoncée par les ONG comme Action contre la Faim et condamnée par le conseil de sécurité de l’ONU à travers la résolution 2417 adoptée en 2018.
Les conflits provoquent également des déplacements massifs de population. Ces problèmes de sécurité forcent les populations à abandonner leurs terres, leurs bétails et souvent leurs sources de revenus et d’alimentation ce qui les plonge dans une grande précarité, sans ressources financières et alimentaires.
Dans notre monde globalisé, un conflit armé dans un pays, peut avoir des conséquences sur la sécurité alimentaire d’un autre comme c’est le cas par exemple avec le conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui sont respectivement 2 des 3 principaux exportateurs de blé mondiaux. La spécialisation des pays dans un type de production agricole ou d’aliments menace la sécurité alimentaire d’autres pays dépendants de leur production. Le conflit Ukrainien menace la sécurité alimentaire des pays comme la République Démocratique du Congo ou Madagascar qui importe la quasi-totalité de leur blé, un produit de base pour les populations locales. Ces conflits et les problèmes de sécurité, menacent aussi la stabilité des prix des denrées alimentaires. Le manque de disponibilité d’un produit fait augmenter les prix sur les marchés et impacte donc le pouvoir d’achat des consommateurs.
Les changements climatiques participent eux-aussi à la destruction des surfaces agricoles. Les sécheresses, les inondations, les invasions de criquets, les tempêtes, détruisent les cultures et menacent l’agriculture des pays du sud, les forçant à s’adapter à la crise climatique. Par exemple, en 2021, Madagascar a fait face à la pire sécheresse de ces 40 dernières années dans le sud du pays rendant toute agriculture dans la région impossible. Cette crise a été reconnue par l’ONU comme étant « la première crise de la faim due au changement climatique« .
La sous-alimentation, ou sous-nutrition, est une forme de malnutrition. Elle se caractérise par un manque important de nourriture tel que l’individu dépense plus d’énergie qu’il n’en consomme. A long terme, cela à des effets graves sur la santé et peut entraîner la mort. La sous-nutrition sévit surtout dans les pays en développement souvent touchés par des instabilités politiques, économique, sociales ou climatiques. On distingue deux types de sous-nutrition : la malnutrition chronique et la malnutrition aiguë.
Les instances internationales ont établi des niveaux d’alerte sur l’insécurité alimentaire – appelé IPC (Integrated Food Security Phase Classification) – des populations allant de 1 à 5. Plus les niveaux sont hauts, plus l’insécurité alimentaire est alarmante. L’IPC est un ensemble d’outils d’analyse et de processus permettant d’analyser et de classifier la sévérité de l’insécurité alimentaire suivant des normes scientifiques internationales. L’IPC a pour but de fournir aux décideurs une analyse rigoureuse de l’insécurité alimentaire dans les contextes d’urgence et des pays en développement, ainsi que des objectifs d’intervention clé afin de mieux coordonner les interventions. Cette classification se base sur des critères définis qui permettent de définir l’état de la sécurité alimentaire dans une région du monde dans le but de d’attirer l’attention internationale sur certaines situations critiques et engager des actions.
Par exemple, un niveau d’alerte 4 correspond à une urgence. Des actions doivent être rapidement mises en place pour sauver des vies et réduire l’insécurité alimentaire dans la région concernée. Dans ce cas-là, les familles ont de grandes difficultés à se nourrir pendant une période (en général la période entre la fin des réserves de la précédente récolte et les premières récoltes de la nouvelle saison). Ces gaps alimentaires sont souvent comblés par des solutions de survie pour se nourrir. Les familles changent leurs habitudes alimentaires, mangent ce qu’elles trouvent ou rationnalisent. Les taux de malnutrition et de mortalité augmentent par rapport à la situation habituelle.
Le niveau 5 correspond lui à un niveau de quasi-famine où des actions urgentes doivent être mises en place pour réduire la mortalité et éviter l’effondrement total des moyens de subsistance. A ce niveau d’urgence, les familles ont d’énormes difficultés à accéder à de la nourriture mais aussi à d’autres services de base. Les taux de malnutrition et de mortalité explosent et sont extrêmement élevés.
Pour être classifié en famine par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) et le Programme Alimentaire Mondial, au moins 20% de la population concernée doit être classée en niveau 5.
L’objectif général de nos interventions en « sécurité alimentaire et moyens d’existence » vise à permettre aux populations d’accéder à une nourriture adéquate pendant et après des situations de crises.
Pour cela, nous poursuivons, selon les situations, différents objectifs :
Selon les contextes, les interventions d’Action contre la Faim permettent de sauver des vies humaines dans les situations de crises aiguës, de protéger et maintenir les moyens d’existence des populations les plus sensibles aux catastrophes, de réduire les facteurs de vulnérabilité et de promouvoir le développement économique et social.
La recherche de solutions durables dans la lutte contre la faim et la sous-nutrition est au cœur de nos interventions sur le terrain. Pour accroître notre efficacité nous menons des analyses contextuelles poussées et évaluons nos projets afin de former au mieux notre personnel et apporter la meilleure réponse possible aux populations dans :
Action contre la Faim promeut une approche intégrale dans ses activités afin d’aborder les causes sous-jacentes et à long terme de la faim et de la malnutrition. Dans ce sens, nous coordonnons les activités de sécurité alimentaire avec celles de nutrition, d’eau et assainissement et de santé. L’intégration des différents aspects techniques commence par l’analyse et se poursuit tout au long de l’exécution et de l’évaluation de chaque projet.
La communauté concernée participe à tous les niveaux et à toutes les étapes du projet, et nous planifions dès le début le transfert de responsabilités du projet à la communauté en question. Dans l’analyse de la situation, nous identifions les connaissances et les moyens traditionnels de gestion de crise afin d’assurer que les activités de sécurité alimentaire mises en œuvre s’adaptent bien à cette communauté. Par exemple, le projet RESILAC se base sur une méthode adaptative avant la mise en place de la moindre activité, les équipes demandent aux communautés si celle-ci est conforme à leurs besoins et à leur mode de vie, pour converger avec leurs spécificités locales.
Parfois, les activités de sécurité alimentaire commencent dès les premières étapes d’une crise, lorsque l’infrastructure et l’approvisionnement des denrées alimentaires d’une communauté ont été détruits. Dans ces cas, nos efforts peuvent inclure la distribution d’aliments, d’argent en espèces et d’autres articles essentiels pour prévenir les cas de malnutrition grave à court terme, et pour assurer que dans l’avenir, les cultures détruites et le bétail décimé puissent être récupérés.
Les activités de sécurité alimentaire doivent prendre en compte le climat, la géographie, les systèmes socioéconomiques, ou les structures politiques. Voilà pourquoi les programmes sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques de chaque crise et de chaque communauté.
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