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tchad - Préserver © Christophe Da Silva pour Action contre la Faim

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Nourrir ça veut dire Préserver

Les grandes puissances mondiales et les pays industrialisés sont les premiers responsables du changement climatique mais ce sont les pays les moins développés qui en payent le prix. D’ici quelques années, des pays comme le Bangladesh et l’Éthiopie verront une grande partie de leur population forcée à migrer à cause des conditions climatiques.

 

S’adapter aux changements climatiques

 

Depuis des décennies, les catastrophes et dérèglements climatiques sont de plus en plus fréquents et les populations ne sont que trop peu préparées pour affronter ces événements. L’Éthiopie a vécu l’une des pires famines de ce siècle en 1984, laissant des millions de déplacés et de personnes en sous-nutrition. L’année dernière le pays a dû faire face à une deuxième sécheresse en l’espace de 3 ans, la pire des 50 dernières années, affectant dramatiquement les récoltes. Or, près de 70% de la population travaille dans le secteur agricole. A cause du changement climatique et des conséquences d’une surconsommation et d’une mauvaise répartition des ressources mondiales, des personnes qui pouvaient se nourrir, nourrir leurs familles et le reste du monde ne peuvent plus le faire.

D’ici 2050 les prévisions estiment que 150 millions de déplacés climatiques devront migrer, la plupart à l’intérieur même de leur pays. Si rien ne change, la situation ne fera qu’empirer.

 

Préserver les ressources

 

Afin de permettre aux communautés que nous accompagnons de s’adapter aux dérèglements climatiques tout en respectant l’environnement, nous mettons en place de nombreux programmes en agroécologie, comprenant des activités telles que : restauration et conservation des eaux et des sols, distribution de semences paysannes locales, formation des communautés à des pratiques de culture agroécologiques…

 

 

En Ethiopie par exemple, nous avons mis en place des programmes de cultures grâce à l’hydroponie. Une technique qui consiste à faire pousser des plantes dans de l’eau enrichie de minéraux. Ainsi, les populations n’ont pas besoin de posséder une parcelle de terre pour cultiver des produits et nourrir leurs bêtes. Ce programme a aidé les agriculteurs éthiopiens à économiser des ressources et à s’adapter aux périodes de sécheresses et inondations de plus en plus aléatoires.

Au Guatemala, la création d’une banque de semences a permis de faire des réserves de graines pour éviter que leur prix augmente lors des périodes de forte demande et maintenir un bon stock pendant l’année. De nombreuses alternatives existent et nous faisons tout pour permettre aux populations les plus vulnérables de pouvoir s’adapter à un climat changeant.

C’est préservant les ressources naturelles, en promouvant une agriculture plus respectueuse de son environnement et en permettant aux petits producteurs, agriculteurs et éleveurs de s’adapter aux changements climatiques que nous arriverons à faire reculer la faim. 

 

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