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À la Une
Chaque jour depuis 40 ans nous utilisons tous les moyens pour lutter contre la faim, accompagner les personnes pour qu’elles puissent sortir de la faim durablement.
En 1979 naît l’association sous le nom Action internationale contre la Faim (AICF). Créée par un mouvement d’intellectuels et médecins français, notre première mission a eu lieu au Pakistan pour venir en aide aux réfugiés afghans fuyant le conflit dans leur pays.
Notre mandat est de sauver des vies en éliminant la faim par la prévention, la détection et le traitement de la sous-nutrition, en particulier pendant et après les situations d’urgence liées aux conflits et aux catastrophes naturelles tout en alertant sur les crises oubliées.
Après quarante ans d’actions, notre combat contre la faim, ses causes et ses conséquences, continue. Notre action auprès des populations vulnérables se poursuit, en particulier dans des zones de guerre ou en crise comme le Yémen ou le bassin du lac Tchad. Nous intervenons également dans des régions particulièrement touchées par le changement climatique comme le Sahel ou la Corne de l’Afrique. Nous accompagnons les réfugiés Rohingya au Bangladesh et luttons contre les épidémies comme lors de la crise du virus Ebola en République Démocratique du Congo.
Au fil des années, nous nous efforçons d’aider au mieux les personnes que nous accompagnons selon la situation dans laquelle elles se trouvent. Lors d’urgences telles que les catastrophes naturelles ou les crises qui forcent les personnes à se déplacer, nous fournissons une réponse rapide et adaptée afin de répondre, dans un premier temps aux besoins de base de la population. C’est dans ces situations que nous mettons en place des distributions. Suite au cyclone Idai qui a frappé le Mozambique et le Zimbabwe en mars dernier, nous avons distribué des kits d’hygiène avec des bidons pour collecter de l’eau, des tablettes pour la purifier, des produits hygiéniques pour les femmes et les filles et des ustensiles de cuisine.
Au Mozambique, nous avons travaillé avec des acteurs locaux comme l’association Kulima pour fournir un accès à l’eau. Après une catastrophe comme celle-ci, l’accès à l’eau est indispensable pour éviter la propagation de maladies. Ce qui a été le cas au Mozambique lorsque 4000 cas de choléras se sont déclarés peu de temps après le passage du cyclone.
Au-delà de notre présence lors d’urgences, nous agissons aussi dans une optique de développement. Nous avons des programmes de Sécurité alimentaire et moyens d’existence qui permettent de créer des opportunités de travail, de relancer des économies, de soutenir les femmes dans leur émancipation et d’aider les personnes que nous accompagnons à subvenir à leurs besoins. En Irak, un de nos programmes mettait en relation des apprentis et des entrepreneurs et entrepreneuses pour que les plus jeunes puissent apprendre le métier de leur choix. Nous avons aussi fourni les outils nécessaires pour que réfugiés et locaux puissent redémarrer leur entreprise. Yassir est Syrien, avant le conflit il était pâtissier depuis une dizaine d’années. Quand la guerre a éclaté, il a dû fuir et tout laisser derrière lui. Nous lui avons fourni des fonds et du matériel pour qu’il puisse se relancer dans son activité en Irak où il s’est installé avec sa famille.
Au Nigéria, nous mettons en place des distributions d’argent en liquide auprès des femmes. Cela leur permet d’être indépendantes, de gérer leur budget comme elles l’entendent et selon leurs besoins et ceux de leur famille sans avoir à dépendre de distributions alimentaires.
Notre expertise en Santé mentale et pratiques de soin aide les personnes que nous soutenons à se reconstruire. Nous nous appuyons sur des recherches qui montrent que lors de conflits, un grand nombre de mères qui avaient dû fuir ne pouvaient plus allaiter. A cause du traumatisme psychologique qu’elles ont subi, leur corps ne produisait plus de lait, mettant la santé de l’enfant en péril. Grâce à notre soutien psychologique nous aidons mères, enfants et adultes à aller de l’avant.
Dans beaucoup de pays d’intervention, nous menons des séances de sensibilisation aux pratiques de soin. Les mères ne sont pas toujours informées des bonnes pratiques et n’ont pas accès à un suivi médical régulier. Grâce à ces séances et nos ateliers de parole nous faisons en sorte qu’elles puissent échanger sur les difficultés, leurs doutes et se sentir entourées de mères dans la même situation tout en recréant un lien fort de mère à enfant.
Nous agissons dans près de 50 pays à travers le monde, avec tout autant de cultures de langues, de dialectes et de coutumes différentes ce qui rendait plus difficile l’accès et une intervention efficace. Notre volonté d’engager et de former des locaux aux différents métiers, nous aident à lutter contre la faim et s’inscrit dans une démarche d’efficacité. Nos humanitaires connaissent donc la langue, la culture du pays et des personnes qu’ils accompagnent ce qui leur permet de créer une relation de confiance.
Depuis 40 ans, l’aide humanitaire a bien évolué. Si à ses débuts elle se focalisait essentiellement sur une réponse d’urgence en fournissant des sacs de riz et d’aliments non périssables aux populations, aujourd’hui les distributions alimentaires ne se font que lors d’urgences comme les catastrophes naturelles et lorsqu’un déplacement massif de la population est en jeu. L’aide au développement est une priorité, notre but étant de former les populations ou le personnel de santé du pays lorsque c’est nécessaire pour qu’ils aient les outils pour lutter eux-mêmes contre la faim.
Pour cela nous formons des bénévoles pour qu’ils deviennent des relais communautaires et qu’ils transmettent les connaissances que nous avons sur la sous-nutrition jusque dans les zones les plus reculées afin que tout le monde ait accès à la santé. Ils se chargent de se déplacer dans leur région, et d’aller dépister les communautés plus reculées. C’est le cas de Hawa au Mali, elle a un rôle influent dans sa communauté, nous l’avons donc formée au dépistage de la sous-nutrition pour qu’elle puisse transmettre ses connaissances à sa communauté et faire reculer la faim. Lorsque nous devons dépister les habitants de la région il faut qu’ils nous fassent confiance, une mère sera plus méfiante de confier son enfant à une personne venue d’ailleurs et qui ne parle pas la même langue, c’est pourquoi le rôle de nos humanitaires est essentiel dans cette phase de dépistage et de sensibilisation.
Plus de 7 800 personnes travaillent pour lutter contre la faim et 95% de nos humanitaires sur le terrain sont originaires du pays dans lequel ils travaillent. Dans beaucoup de pays comme le Guatemala, le Nigéria ou le Tchad, nous implantons des centres localement dans les zones reculées pour fournir un accès aux soins, partout et pour tous.
En 40 ans d’existence, l’association a étendu son action, l’a faite évoluer pour s’adapter aux besoins des personnes que nous accompagnons. Nous développons un grand nombre de projet pour lutter contre les conséquences du dérèglement climatique qui est directement liée à la capacité des populations à se nourrir et donc à la faim. Nos programmes permettent de fournir une aide durable aux communautés, en leur donnant les outils et les connaissances pour être autonomes, relancer les économies et soutenir ces femmes et ces hommes qui ont décidé d’entreprendre, de créer leur propre activité.
En 2018, ce sont plus de 21 millions de personnes que nous avons pu soutenir et sortir de la faim ; grâce aux personnes qui luttent chaque jour, grâce aux personnes que nous soutenons et avec qui nous travaillons et grâce à nos donateurs.
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