Soudan du Sud inondation
© Peter Caton pour Action contre la Faim

Climat

Augmentation des événements météorologiques extrêmes

Les populations les plus vulnérables sont en première ligne de ces événements météorologiques extrêmes : désertification, sécheresse, inondation, vague de froid et de chaleur ou encore modification des conditions climatiques locales. Les crises climatiques et les désastres renforcent ou même accélèrent les facteurs sous-jacents conduisant à la sous-nutrition. La gestion des risques de désastres consiste à faire ce qu’il faut, au bon moment et de la meilleure façon, pour préserver les moyens d’existence et créer un environnement favorable pour lutter efficacement contre la faim et réduire les vulnérabilités des populations face aux désastres.

La dernière décennie a vu le nombre de personnes exposées aux risques d’aléas naturels tripler atteignant les 2 milliards¹. Les catastrophes naturelles extrêmes comme le tsunami en 2004, ainsi que le tremblement de terre en Haïti en 2010, ont eu des effets catastrophiques sur l’environnement et sur les populations et leurs moyens d’existence. Quand la terre gronde, des millions de ventres grondent aussi.  

Une approche transversale et multisectorielle

S’appuyer uniquement sur une capacité de réponse en urgence n’est plus un mode opératoire éthiquement possible. Pour cela nous mettons en place une approche transversale et multisectorielle pour la mise en application des mesures de préparation, de réponse, de mitigation et de prévention aux désastres, afin de garantir que les moyens d’existence des populations vulnérables soient plus résilients à des chocs ponctuels et récurrents.

¹IFRC, Rapport sur les catastrophes dans le monde 2020