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Children at EMOP © Kathleen Prior
pour Action contre la Faim

À la Une

Journée mondiale de l'aide humanitaire

un hommage aux travailleurs humanitaires, un rappel pour leur protection

En 2003, 22 personnes furent tuées dans une attaque visant le siège des Nations Unies à Bagdad, en Irak.

En 2006, ce sont 17 salariés d’Action contre la Faim qui furent sommairement exécutés dans la région de Muttur, au Sri Lanka.

Ces attaques ne sont pas des événements isolés. En cette Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire, Action contre la Faim réaffirme que la protection des travailleurs de l’humanitaire, ainsi que le libre accès aux victimes, sont des prérequis à toute action de solidarité dans le monde.

Ceux-ci acheminent en effet une aide nécessaire, voire même vitale, aux personnes vulnérables et marginalisées, là où les gouvernements échouent à le faire. Des millions de personnes dépendent aujourd’hui de l’aide humanitaire, pour survivre et se reconstruire. Quand les travailleurs humanitaires sont pris pour cibles, ils ne sont pas les seules victimes : des populations entières en souffrent également.

Guidés par les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité mais également d’indépendance, les travailleurs humanitaires sont visés pour ce qu’ils représentent. Les attaquer démontre un mépris total des règles internationales. En effet, même en temps de conflits, rien ne justifie l’attaque de civils, qui est considérée comme un crime de guerre d’après les Conventions de Genève.

L’aide humanitaire devient un enjeu politique et est prise à partie lors des conflits. Cela doit cesser.

Si les travailleurs internationaux bénéficient d’une relative sécurité grâce aux mécanismes mis en place dans leurs pays d’origines, les travailleurs nationaux ne disposent pas d’une telle assistance. Souvent, ils appartiennent aux communautés mêmes qui ont été touchées par une catastrophe ou un conflit et n’ont que très peu de recours. L’impunité quasi-systématique qui accompagne les attaques les ciblant en est un exemple. Ainsi, le massacre de Muttur notamment, demeure impuni.

La communauté internationale doit se mobiliser afin d’assurer la sécurité des civils, y compris des travailleurs humanitaires, en toutes circonstances et en tous lieux. Il ne peut être toléré que des écoles, des hôpitaux, ou des camps de réfugiés soient pris pour cibles. Tout comme nous ne pouvons accepter que les travailleurs humanitaires soient mis en danger alors qu’ils tentent de venir en aide aux populations.

Les civils ne sont pas une cible. Aidez-nous à faire respecter le droit international humanitaire.

Rejoignez le mouvement #NotATarget


Action contre la Faim a participé à la rédaction d’un guide à destination des humanitaires qui seraient susceptibles d’être victimes de violences sur le terrain. Ce dossier explique comment réagir face à ces crimes pour qu’ils ne soient pas ignorés, ni ne restent impunis et comment renforcer la réponse opérationnelle afin de garantir la sécurité de tous.

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