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IMG_5300 © Action contre la Faim Cameroun

À la Une

Cameroun

Le dérèglement climatique à l’oeuvre

Ces dernières années, les manifestations des changements climatiques dans l’Extrême-Nord se font ressentir par plusieurs facteurs. D’une part l’abondance des eaux entérinant des inondations et d’autres part le manque d’eau et les températures très élevées qui sont la cause de la sècheresse. Ce dérèglement climatique a pour corollaire

  • la modification du calendrier agricole
  • l’augmentation de la durée de la période de soudure
  • un accroissement des inondations et des érosions dans les localités/communes de la région de l’Extrême-Nord Cameroun. Ces inondations ont des conséquences sur le contexte socioéconomique des populations de la région

Dans la majorité des localités touchés par ces inondations, nous observons la perte et/ou la dégradation des espaces cultivables, la destruction/perte des habitations, la création des crevasses représentant un risque élevé d’accident pour les populations locales et plus particulièrement les enfants.

Dans cette localité, l’Association des Jeunes de Bembel (AJB) travaillent avec les moyens dont ils disposent pour réduire la progression de l’érosion dans leur village à travers des techniques de stabilisation des berges des mayo (rivière), telles que la mise en place des systèmes mécaniques de fortunes (sacs de sables) au bord du lit de la rivière pour protéger le village contre l’érosion hydrique.

Action contre la Faim, à travers le programme RESILAC, apporte un appui aux populations vulnérables de la région de l’Extrême-nord et en particulier dans la Commune de Mindif. Dans le village Bembel, le programme met en place des activités de relance agricole, d’autonomisation des femmes et jeunes à travers des travaux d’intérêts communautaires (TICOM). Le but principal étant d’accroître le revenu des populations vulnérables et de renforcer leur résilience face à d’éventuels chocs et d’améliorer la productivité des sols dégradés à travers leur restauration.

Toutefois, ces efforts, bien que considérables ne suffisent pas à mettre fin de manière définitive à l’érosion persistante. Une partie de la population continuent de voir leurs moyens d’existence diminués, nous pouvons prendre en exemple la pépinière d’un champ école paysans (CEP) dont l’impact direct des pluies et de l’érosion a été la perte de ladite pépinière.

Les populations de cette localité qui ont moins de 1000 FCFA de revenu par semaine (soit environ 1,5 €), appelle à la bienveillance des autorités et des organisations locales et internationales pour leur apporter un appui.

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