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Témoignages
Les conflits en somalie ont forcé Halimo Aden à fuir son village, Wane, et sa maison. Elle et sa famille ont décidé de partir après qu’un groupe armé a confisqué l’accès à un puit, leur unique source d’eau. Ils sont aujourd’hui déplacés.
« Il est difficile pour une communauté d’éleveurs de survivre sans eau », explique Halimo, mère de sept enfants. « Nous nous déplacions continuellement d’un endroit à l’autre à la recherche d’eau pour le bétail et nous-même. »
Le groupe armé a pour habitude de confisquer l’accès aux points d’eau, afin de fragiliser les communautés locales. « Ils savent que nous ne pouvons pas nous passer d’eau », dit Halimo alors qu’elle travaille dans son jardin. « C’est pour ça qu’ils s’en servent pour faire fuir les habitants de la région, qui partent à la recherche d’eau. »
Aujourd’hui, Halimo vit avec sa famille dans le village de Bullow, près de la ville d’Hudur dans le sud-ouest de la Somalie. Elle vit ici depuis dix-huit mois, essayant de reconstruire sa vie et de s’intégrer à sa nouvelle communauté.
« Nous sommes heureux que l’équipe d’Action contre la Faim nous ait soutenus de différentes manières afin de retrouver une vie normale. Les agents de santé communautaires nous mobilisent et nous forment sur la nutrition et certaines pratiques d’hygiène. L’équipe nous a également fourni des semences et des engrais agricoles, et nous a formés aux bonnes pratiques agricoles, que je suis en train de mettre en pratique avec mon potager. Cela n’a pas été facile, mais aujourd’hui nous sommes heureux de pouvoir partager les puits avec la communauté de la région et d’utiliser de l’eau propre dans nos maisons ! »
« Je suis ce que l’on appelle aujourd’hui un déplacé. Je suis arrivé à Alindao il y a cinq mois car des malheurs nous sont arrivés à moi et à mes 10 enfants. Ma femme a été tuée en brousse, lorsqu’elle revenait du champ, à 5 kilomètres d’ici. Nous habitions 10 kilomètres plus loin.
Sur le site de déplacés de l’Evêché, je suis comme un prisonnier et je ne peux exercer mon métier d’agriculteur. Et je ne suis pas le seul. Si bien que la nourriture manque. Et si ce n’était que ça…
"Les conditions sanitaires sont inhumaines et l’éducation quasi-inexistante."
Heureusement, Action contre la Faim intervient. Des latrines et marigots ont été installés, l’entretien de l’eau a été mis en place et nous avons accès à des sources. Nous manquions d’outils pour réaliser tout cela. Les enfants boivent de l’eau potable et leur condition sanitaire s’améliore. Même s’ils continuent de vivre dans des conditions difficiles. Espérons qu’Action contre la Faim continue sur sa lancée, en approfondissant leurs projets. »
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