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Abel_Gichuru_KEN_NUT_23 (48)-min © Abel Gichuru pour Action contre la faim

Publication

Climat

Bilans des gaz à effet de serre

Désormais largement reconnu, le changement climatique est une réalité à laquelle l’ensemble de la population mondiale est confronté à des échelles variées. Sur les terrains d’intervention d’Action contre la Faim, les populations déjà parmi les plus vulnérables se retrouvent en première ligne d’une crise dont elles ne sont pas responsables et qui dégrade toujours plus leurs conditions de vie.

Soucieuse de renforcer les possibilités d’adaptation des populations face à leur environnement dégradé, notre organisation cherche aussi à diminuer son impact sur le climat, en amont, et s’est engagée à réduire son empreinte en gaz à effet de serre (GES) de moitié à horizon 2030. Le présent rapport dresse l’état des lieux de l’empreinte de l’organisation sur son périmètre siège et bureaux pays, pour l’année 2021. Il constitue une brique importante dans la mise en œuvre de la transition environnementale de l’organisation.

Le « Rapport de présentation des résultats : bilans des gaz à effet de serres – Action contre la Faim – France » explicite les résultats de ce comptage GES, et propose des actions de réduction. Il s’inscrit dans la première phase, dite de diagnostic, de notre politique environnement et climat.

 

Les principaux résultats 

 

Cette étude permet d’établir l’empreinte GES d’Action contre la Faim – France à environ 150 000 tCO2e, avec une marge d’erreur estimée à environ 20 %. Cette empreinte provient pour 98 % des activités réalisées sur les bureaux pays.

Deux postes principaux sont identifiés comme représentant 80 % de l’empreinte à part quasi égale (à l’incertitude près) :

 

LES TRANSFERTS MONÉTAIRES

Ils génèrent à eux seuls environ 38 % des émissions de l’organisation et constituent donc un incontournable dans notre plan de transition. L’étude réalisée en partenariat avec le CITEPA pour évaluer l’impact des activités de transferts monétaires sur nos pays d’intervention permet d’accéder à un premier niveau de compréhension de la situation, mais elle met aussi en lumière la nécessité de poursuivre les recherches, afin d’identifier les mécanismes de réduction.

 

Les achats de biens et services

Ils sont responsables d’environ 36 % de l’empreinte totale. Près des 2/3 de cette empreinte proviennent des activités au coeur de notre mandat : la nutrition (environ un tiers), la santé (environ un quart) et les distributions alimentaires (10 %). Réduire ces émissions sans réduire le niveau de l’aide apportée constitue un défi primordial pour notre plan de transition.

 

Viennent ensuite différentes sources qui cumulent 25 % de nos émissions :

 

Le transport de personnes

Les transports de personnes génèrent 8 % de nos GES, et près de 80 % de cette empreinte est imputable aux transports terrestres. Ils sont en effet utilisés par un nombre conséquent de collaborateurs, au quotidien, sur l’ensemble des zones d’intervention, contrairement aux transports aériens. Ces derniers constituent donc une part relativement faible au global dans notre empreinte, avec toutefois un gain significatif à chaque fois que l’on supprime un trajet.

 

La construction et l’entretien de bâtiments

Responsable de 6 % de notre empreinte, cette source englobe des activités programmatiques de création ou réhabilitation d’ouvrages ainsi que des actions liées à l’utilisation propre de locaux par l’organisation. L’utilisation de ciment, de services sous traités de construction, ainsi que le recours à des énergies fossiles expliquent en grande partie les émissions de cette catégorie.

 

Les émissions inférieures à 5% chacune

Les émissions liées aux partenaires locaux, l’empreinte des collaborateur·rice·s, du traitement de nos déchets, et celle du fret.

 

Conclusion

 

Après 3 années de travaux, ce bilan carbone nous offre une solide base de travail pour la construction de notre trajectoire de réduction et nos plans d’actions : les principales sources d’émissions sont identifiées et quantifiées, et les pistes de réduction se dessinent un peu plus chaque jour.

En nous éclairant sur le niveau, la nature et l’intensité de nos émissions, ce bilan carbone marque un premier pas indispensable pour Action contre la Faim, et nous sommes déterminés à continuer de travailler à l’accomplissement des prochaines étapes.

 

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