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Communiqué de presse

rapport squat Marseille
© Anatine Splava

Vivre en squat : une fatalité à Marseille ?

A l’aube de la fin de la trêve hivernale, le collectif ALERTE PACA et des habitant.es de squat publient un dossier intitulé “Vivre en squat : une fatalité à Marseille?”

Une collaboration inédite s’est mise en place et propose de visibiliser une autre réalité de l’ultra-précarité et du sans-abrisme à Marseille : la vie en squat.

Co-construit avec les personnes concernées, ce dossier décrit les situations et témoignages de personnes luttant pour vivre dignement, dans des logements sans bail et souvent sous emprise.

  • Déjà 37 squats identifiés, dont 24 visités abritant 2834 personnes
  • 80 % des squats visités sont payants
  • Des chiffres qui s’ajoutent aux 1200 personnes “européennes” roms ou perçues comme tel vivant en squat et bidonville, déjà recensées par l’État.

Les réponses proposées par les pouvoirs publics et les acteurs de terrain face aux récentes crises (COVID-19, Ukraine) nous prouvent que des solutions sont possibles pour assurer un accueil et un hébergement digne des personnes en situation d’ultra-précarité.

Le collectif ALERTE PACA appelle de ses vœux à la création urgente d’un espace d’échange et de travail interacteurs, pour poursuivre ce diagnostic et co-construire avec la puissance publique des réponses concertées, dignes, adaptées, assorties de moyens.


Ce travail s’inscrit dans une démarche collective, en continuité avec les rapports ALERTE PACA 2020 et 2021, le rapport “Résorber les bidonvilles dans les Bouches du Rhône, pour une stratégie départementale” (2022) et la mobilisation du 23 mars 2022, porté par le Collectif des Associations Unies (CAU) “crise de l’hébergement à Marseille.