Nos opérations Yémen

Depuis 2011

Yémen
© Florian Seriex pour Action contre la Faim

Nos opérations Yémen

Chiffres clés

  • Population:29,2 millions
  • Espérance de vie:66 ans
  • PIB par habitant:940 $US
  • Indice de développement humain:215/228
  • Volume opérationnel:22 883 012 €
  • Équipe:115 personnes
  • Personnes soutenues:387 216
  • Yémen

Lieux d’intervention

1. Abyan
2. Aden
3. Al Khawkhah
4. Hajjah
5. Hays
6. Hodeidah
7. Lahj
Yémen carte ronde

En 2024, le Yémen traversait toujours l’une des pires crises humanitaires au monde, 74 % de la population vivant dans des conditions d’extrême pauvreté et de famine (phase 5 de l’IPC) dans les districts de Lahjj et Ta’izz. Les tensions géopolitiques continues, dont le conflit avec Israël et l’isolement accru des Houthis, n’ont fait qu’aggraver cette situation. De plus, une grave épidémie de choléra a exacerbé les besoins des 250 000 personnes affectées.

Action contre la Faim (ACF) a continué d’intervenir à Abyan, Al-Hodeïda, Hais, Hajjah et Lahij, avec des camps de base à Aden et Al Khawkhah. En 2024, le bureau national du Yémen a mis en œuvre des projets multisectoriels pour répondre aux urgences à différents niveaux. Le personnel d’ACF a fourni des services intégrés de santé et nutrition, traitant de nombreux cas de malnutrition aigüe sévère et modérée, ce qui a considérablement réduit des taux de mortalité et de morbidité excessifs parmi les populations vulnérables. Ces activités ont bénéficié à plus de 600 000 personnes. Fournir ces services de manière continue dans les camps ciblés a permis de mitiger l’impact de la sous-nutrition et de l’insécurité alimentaire.

Dans le district de Tur Al Bahah, qui a été particulièrement touché par la sécheresse et la salinisation, le bureau national a travaillé à améliorer l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires, remédiant partiellement à la pénurie d’eau.

Le renforcement des services de santé mentale et de soutien psychosocial a amélioré le bien-être et la dignité des communautés affectées par la crise, en particulier les femmes, les adolescents et les enfants. Ces interventions visaient à lutter contre la faim à long terme ainsi qu’à minimiser l’impact des situations difficiles sur la santé.

Cette année, le bureau national a également renforcé les capacités de son personnel dans le cadre de l’intervention d’urgence multisectorielle, en particulier à la suite de l’épidémie de choléra, afin d’améliorer sa réactivité et de renforcer ses interventions en cas de crise soudaine. De plus, ces activités ont été combinées à des activités SMPS et de protection qui ont bénéficié à 3 438 personnes à risque ou vulnérables.