Myanmar
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Lieux d’intervention

En 2024, le conflit au Myanmar s’est intensifié, aggravant les effets de l’inflation, des crises économiques, du chômage et du service militaire obligatoire. Ces facteurs ont considérablement réduit la production agricole, mettant en danger la diversité alimentaire et augmentant la prévalence de la malnutrition aiguë. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes et allaitantes sont particulièrement vulnérables aux symptômes qui y sont associés, tels que les infections respiratoires et gastro-intestinales.
Au Myanmar, 97 % des enfants de moins de cinq ans traités par Action contre la Faim (ACF) ont guéri de la malnutrition sévère, ce qui démontre l’efficacité de notre approche d’intervention intégrée. Cette approche combine une alimentation thérapeutique, un soutien médical, un dépistage communautaire et des programmes de sensibilisation en matière de santé, de nutrition et d’hygiène. Malgré ces progrès, des efforts continus sont nécessaires pour répondre aux nombreux facteurs sous-jacents de la sous-nutrition.
En 2024, ACF Myanmar a fourni une aide alimentaire et des transferts monétaires à près de 115 000 personnes pour améliorer leur résilience économique. Les modalités de l’aide varient en fonction de l’État, des besoins et des contraintes d’accès, en particulier dans les zones de conflit. Les interventions en santé mentale et soutien psychosocial (SMPS) d’ACF ont joué un rôle crucial pour renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des populations affectées par le conflit, notamment en augmentant la sensibilisation et la compréhension des risques en matière de protection. Cette amélioration est vitale dans les contextes fragiles, comme dans les États de Sagaing et de Rakhine, même si d’autres évaluations sont nécessaires pour confirmer que les comportements ont véritablement changé.