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Dans cette zone marquée depuis 2017 par un conflit armé entre différents groupes communautaires, l’accès à la nourriture relève du défi quotidien. Déplacements de population fuyant les violences, pertes des biens et des moyens de subsistance, abandon des champs cultivables pour se réfugier dans la brousse, pauvreté, autant de raisons qui concourent à aggraver l’insécurité alimentaire des habitants de l’Ituri.
« Ces dernières années il y a eu des conflits interethniques ici. A cause de ça, beaucoup de personnes se sont déplacées, beaucoup de personnes ont été tuées. Nous vivons tous au rythme des déplacements ce qui génère beaucoup de souffrance. » explique Cécile. Avec son mari, elle travaille comme journalière agricole. Leurs revenus ne suffisent pas pour subvenir à l’entièreté des besoins alimentaires de leurs quatre enfants mais grâce aux bons, elle peut compléter les rations de la famille. Les foyers bénéficiant de l’assistance alimentaires sont également sensibilisés sur la malnutrition à travers des activités de mobilisation communautaire : séance de sensibilisation sur l’usage du périmètre brachial, atelier de démonstration culinaire et dépistage de la malnutrition aiguë.
En parallèle des foires alimentaires, les équipes d’Action contre la Faim ont développé des activités de relance agricole et de maraichage. Georges Lokana Budza Loga est fermier-relais et chef de groupement Loga. Il a reçu une formation agricole lui permettant ensuite d’aider les cultivateurs de son groupement à faire des semences, des germoirs ou encore des pépinières. Selon lui, les difficultés alimentaires sont dues aux conflits sur le territoire de Djugu.
"Les gens abandonnent leurs terres et deviennent des déplacés, cela crée des difficultés pour cultiver même quand ils reviennent."
Munies de nouveaux outils agricoles, de semences et de formations, ce sont près de 2 200 familles ayant accès à des terres cultivables qui ont pu développer leur propre champs et potagers. Au total c’est près de 2 283 tonnes de choux, oignons, épinards et amarante qui ont été produits par l’ensemble des participants.
« Nous remercions Action contre la Faim car ils n’ont pas fait qu’un seul travail. Ils ont au moins fait trois travaux différents. Ils ont donné les semences aux populations, ils ont donné la nourriture à la population et ils ont aussi aidé les enfants qui étaient en mauvais santé, en malnutrition. » conclut Georges.
République démocratique du Congo
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