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Don Rigoberto - Guatemala
© Lys Arango
pour Action contre la Faim

Promouvoir l’agroforesterie auprès des communautés rurales

Don Rigoberto, comme on l’appelle dans sa communauté, est aujourd’hui un cultivateur comblé. Il vend les fruits et légumes qu’il cultive dans son exploitation située dans la région du couloir sec, une zone que beaucoup jugent stérile.

« Il suffit d’éradiquer les mauvaises pratiques, comme le brûlage des chaumes », explique Súchita.

Toutefois, Don Rigoberto n’est pas né avec ce savoir et n’a pas non plus hérité de l’entreprise d’une famille prospère. Il s’est frayé un chemin petit à petit, avec beaucoup d’efforts. « J’étais un simple journalier, comme tous les hommes du village, mais en 2000, j’ai reçu une formation sur la conservation des sols et l’établissement des systèmes d’agroforesterie. Cela m’a intéressé, alors j’ai appris vite », précise-t-il.

j’ai reçu une formation sur la conservation des sols et l’établissement des systèmes d’agroforesterie. Cela m’a intéressé, alors j’ai appris vite
Rigoberto
Guatemala

« Ensuite, en tant que leader communautaire, j’ai commencé à diffuser ces connaissances au sein de ma communauté et dans les villages environnants jusqu’à ce que je me rende compte que je ne pouvais pas mieux conseiller qu’en appliquant ces pratiques sur mes propres terres » affirme-t-il à propos de ses débuts.

Don Rigoberto - Guatemala
Guatemala

C’est ainsi qu’il a commencé à cultiver dans ce petit champ et a peu à peu agrandi son exploitation. Aujourd’hui, il possède des douzaines d’arbres fruitiers, différentes cultures légumières et son dernier investissement : des poules pondeuses. Rigoberto est un exemple pour l’ensemble de la communauté et un modèle à suivre pour nombre de ses voisins. Il précise que tout cela aurait sans doute été impossible sans le soutien et le transfert de connaissances d’organisations telles qu’Action contre la Faim ou le Programme alimentaire mondial. « Ces organisations nous ont montré ce que nous pouvons faire. Cette terre a été très affligée et l’effet du phénomène El Niño n’aide pas, mais tout n’est pas perdu. Il suffit de changer les mauvaises habitudes pour pouvoir continuer à vivre de cette terre ancestrale ».