Action contre la Faim réalise son bilan carbone

Engagé dans la lutte contre le changement climatique et soucieuse de sa propre empreinte carbone, Action contre la Faim souhaite évaluer et réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Un premier pas a été effectué avec la réalisation du bilan carbone de l’organisation. Cette étude, soutenue par l’ADEME, a porté à la fois sur le siège parisien d’ACF et sur sa plus ancienne mission, en Ethiopie.

Les bilans carbones ont été réalisés en 2010 et 2011 et portent sur l’année 2009.

 

Au siège : un bilan carbone dominé par le transport aérien

Pour le siège, les émissions de gaz à effet de serre ont été évaluées à 9.9 tonnes équivalent CO2 par salariés, ce qui se situe dans la moyenne haute du secteur tertiaire français.

Ce résultat s’explique en grande partie par le nombre important de billets d’avion achetés par le siège d’Action contre la Faim : ceux-ci représentent près de la moitié des émissions. Les biens et services achetés sont le deuxième poste après le transport. Le papier y occupe une place importante, liée aux activités de collecte du siège.

 

Sur le terrain : produits alimentaires et transports routiers

En Ethiopie, les émissions ont été estimées pour l’année 2009 à 8.4 tonnes équivalent CO2 par salarié.

Ces émissions sont très largement dominées par les produits alimentaires achetés et distribués sur la mission : ceux-ci représentent pratiquement les deux tiers des émissions de gaz à effet de serre. Les transports routiers effectués dans le pays arrivent en deuxième place et représentent un cinquième des émissions, suivi du fret international.

 

Le premier pas d’une démarche de Santé mentale et pratique de soin

Cette étude n’a pas fait apparaitre de problème majeur. Les chiffres obtenus sont cohérents avec ceux d’organisations opérants dans des conditions similaires – l’ONU estime par exemple les émissions des opérations de maintien de la paix à 8.5 tonnes équivalent CO2 par personne. La répartition entre les différents postes montre que les émissions sont liées au cœur d’activité d’ACF : nutrition, logistique, communication…

Cela ne signifie pas que les émissions de gaz à effet de serre d’Action contre la Faim ne peuvent pas être réduites. L’étude a fait apparaitre des marges d’amélioration au siège comme sur le terrain : fret, transports, gestion de l’énergie et des déchets…

Suite à cette étude, ACF a adopté son agenda environnemental et pris des engagements concrets pour limiter les impacts négatifs que peuvent avoir ses activités.