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À la Une

République centrafricaine

La reprise des combats fait craindre une nouvelle dégradation de la situation humanitaire

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Dans ce contexte, Action contre la Faim met en garde contre les conséquences de la reprise du conflit dans un pays où la situation humanitaire est déjà alarmante, fragilisée par plusieurs mois d’insécurité ; un pays qui figure déjà dans le triste palmarès des pays où l’espérance de vie est la plus courte au monde.

 

Après plusieurs semaines d’accalmie, les combats ont repris  ce vendredi en république centrafricaine. La coalition rebelle Séléka entend marcher sur Bangui, après avoir lancé ce vendredi des offensives sur plusieurs villes, dont Bossangoa (nord-ouest du pays) et plusieurs villes du nord, comme Bouka et Batangafo. Là, les combats entre les forces armées centrafricaines et la rébellion ont notamment donné lieu à de violents échanges, même si la plus grande confusion règle sur la situation à l’heure actuelle.

 

Dans ce contexte, Action contre la Faim appelle au respect des populations civiles. L’organisation rappelle qu’il est essentiel que toutes les parties  du conflit permettent  aux infrastructures de santé et aux actions humanitaires de continuer à fonctionner et protègent l’accès des habitants aux soins.

 

En janvier 2013, suite aux affrontements du début de l’année, une équipe d’urgence  d’ACF déployée dans le district du Kémo avait fait part d’une inquiétante dégradation des conditions sanitaires : de nombreux professionnels de santé avaient dû fuir en brousse par peur de menaces et autres exactions, parfois en emmenant le matériel médical par peur de pillage. Une nette baisse de la fréquentation des centres de santé avait également été enregistrée, liée à la peur des populations réfugiées dans des zones rurales reculées, comme à l’indisponibilité d’argent pour payer les soins dans un contexte de crise.

 

 

EVITER UN « BIS REPETITA »

 

A la lumière de ces  observations relevées en janvier en RCA, Action contre la Faim redoute de nouvelles exactions. Elle met aussi en garde contre les effets de la reprise du conflit sur une situation nutritionnelle et alimentaire des populations déjà très fragile. En temps normal, plus de 30 %[1] des ménages centrafricains n’arrive pas à couvrir de façon adéquate leurs besoins alimentaires.

Or, dans le district du Kémo, au mois de janvier et suite aux affrontements, les données collectées permettaient d’estimer un déficit alimentaire moyen actuel sur tous les types de denrées alimentaires de 25%, essentiellement dû au quasi blocage des transports et des échanges commerciaux.

 

Action contre la Faim met en garde contre les conséquences que le regain d’insécurité risque d’avoir sur le statut nutritionnel des habitants dans un pays où la population, dont plus de 60% vit en dessous du seuil de pauvreté, a de faibles ressources et un accès très limité aux structures de santé.

 

Pour en savoir plus sur la RCA : voir votre dossier d’analyse en pj.

 

 Contacts presse :  Christina Lionnet

01.43.35.82.37  clionnet@actioncontrelafaim.org

Julia Belusa 01.43.35.82.22    jbelusa@actioncontrelafaim.org

Urgences et jours fériés : 06 70 01 58 43

 

 

 


 

 

[1] Ministère de la Santé Publique et de la Population de RCA, rapport de  2010

 

 

 

Cliquez ici pour visualiser la pièce jointe : RCAAnalyseACFmarsr2013.pdf

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