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Action Contre la Faim © Christophe Da Silva pour Action contre la Faim

À la Une

Travailler en RCA

Rencontre avec Jean-Richard, dans notre équipe à Bangui

Selon l’indicateur de développement humain de 2016, la RCA se trouve au dernier rang du classement mondial (188) après des pays tel que la Syrie (149), le Soudan du Sud (181) et le Niger (187). On estime que 2,5 millions de Centrafricains – soit près de la moitié de la population du pays – dépend de l’aide internationale pour survivre.

Les besoins humanitaires sont énormes et le recrutement du personnel est de plus en plus difficile. Nous sommes allés à la rencontre de Jean-Richard Thiemou, Malien de 37 ans et Responsable du département Santé Mentale et Pratique de soins basé à Bangui, en République Centrafricaine. 

Action Contre la Faim © Christophe Da Silva pour Action contre la Faim

Jean-Richard Thiemou

Jean-Richard Thiemou, 37 ans, Malien Responsable du département Santé Mentale et Pratique de Soins En République Centrafricaine, basé à Bangui

© Christophe Da Silva pour Action contre la Faim

Quel est votre profil et votre parcours avant d’intégrer Action Contre la Faim ?

A la suite d’une formation en psychologie au Mali et au Togo, j’ai d’abord travaillé avec une ONG locale auprès d’enfants. Ensuite j’ai travaillé pour la protection de l’enfance avec deux ONG internationales entre 2013 et 2015, au Mali, dans un contexte de guerre.

Comment avez-vous intégré Action contre la faim et quelle est votre mission aujourd’hui ?

J’ai intégré Action contre la Faim d’abord au Mali puis en RCA, en tant que Responsable du Programme Santé Mentale et Pratique de Soins. Je travaille à la gestion et à la mise en œuvre des projets, à la formation et à l’accompagnement des équipes nationales.
Je contribue également au renforcement du système de prévention du pays et de son système de santé. Nous développons aussi des liens avec l’Université de psychologie de Bangui.

Quels sont vos moteurs sur le terrain ?

Pour exercer ce métier, il faut savoir aimer aider l’autre et vouloir réellement avoir un impact, notamment auprès de ceux qui sont en situation de psycho-trauma ou de sous-nutrition.
Il faut aussi être prêt à laisser les siens pendant plusieurs mois, mais nous voyons les résultats chaque jour auprès des bénéficiaires.

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