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© Sébastien Duijndam pour Action contre la Faim ® Sébastien Duijndam pour Action contre la Faim

À la Une

Bangladesh

La mousson menace les Rohingya

Le Bangladesh est un petit pays d’Asie du sud-est, coincé entre l’Inde et le Myanmar. Traversé par de nombreux fleuves, il subit chaque année de fortes tempêtes, cyclones et inondations qui emportent avec eux de nombreuses vies. Ces événements climatiques viennent fragiliser un pays déjà au bord de la rupture.

 

 Au-delà de l’accueil réfugiés Rohingya, les bangladais doivent aussi affronter l’épreuve climatique. Les plus affectés par ces aléas climatiques sont notamment les réfugiés qui se sont installés dans des camps dans la zone de Cox’s Bazar.

 

Soutenir les réfugiés

Près d’un million de réfugiés Rohingya ont fui les exactions commises par l’armée au Myanmar et se sont réfugiés dans le pays voisin. Le pays traverse actuellement la période de mousson et le camp de Cox’s Bazar est loin d’être préparé aux inondations. Après le passage de cyclones et de fortes tempêtes il est essentiel de fournir un accès à l’eau potable pour éviter le développement et la propagation de maladies hydriques qui encouragent l’apparition de la sous-nutrition. Nos équipes accompagnées de bénévoles communautaires animent des séances de sensibilisation pour les plus petits afin qu’ils appliquent les mesures d’hygiène et limiter les risques. Nous avons mis en place des cuisines communautaires pour fournir des repas aux plus vulnérables.

Guillaume Binet pour Action contre la Faim © Guillaume Binet / MYOP pour Action contre la Faim

Guillaume Binet pour Action contre la Faim

Tom Pilston pour Action contre la Faim

Tom Pilston pour Action contre la Faim

Sébastien Duijndam pour Action contre la Faim ® Sébastien Duijndam pour Action contre la Faim

Sébastien Duijndam pour Action contre la Faim

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Pour pouvoir installer leurs abris de fortune ils ont dû déboiser une grande partie de la zone ce qui a fragilisé les sols et un grand nombre d’habitations sont menacées par des glissements de terrain. En 2017, plus de 200 000 personnes risquaient d’être ensevelies. Pour pallier cette situation, nous avons construit des ponts et des escaliers, nos équipes ont renforcé des habitations et des passages pour prévenir l’érosion des sols et les glissements de terrain. Ce travail s’est fait en collaboration avec des membres de la communauté Rohingya faisant partie d’un programme qui les rémunère pour leur travail. Cela leur permet de participer à la sécurité de la communauté tout en ayant un revenu. D’autres volontaires se chargent de sensibiliser les ménages aux risques de glissements de terrain et aux comportements à adopter en cas de catastrophe.

Nos équipes mettent également en place des programmes de prévention contre les urgences comme le Projet de préparation aux situations d’urgence et aux tremblements de terre, conçu pour renforcer la capacité d’intervention des populations locales en cas de catastrophe naturelle.

 

Un pays vulnérable

Le Bangladesh est l’un des pays avec la plus forte densité d’habitants par km2 soit 800 habitants par km2. Si rien n’est fait d’ici 2050 le pays pourrait avoir environ 20 millions de réfugiés climatiques. Le pays est relativement plat et très proche du niveau de la mer ce qui le rend extrêmement vulnérable aux conséquences directes du dérèglement climatique comme la montée des eaux, la multiplication des tempêtes et cyclones ainsi que l’érosion. L’eau gagne de plus en plus de terrain, la fonte des calottes glaciaires fait monter le niveau de l’eau au Sud et la fonte des neiges de l’Himalaya au Nord menace également la population. La situation est critique, 20% du pays pourrait être sous l’eau d’ici 20 à 30 ans, forçant des millions de réfugiés climatiques à fuir.  Le Bangladesh paye les conséquences des pays riches qui sont les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre.

Le problème de la salinité des sols menace lui aussi les rendements agricoles. Avec l’augmentation des températures cela a des conséquences directes sur l’agriculture et la capacité des bangladais à se nourrir. Ces dernières années, les inondations de plus en plus fortes et fréquentes encouragent ce phénomène. On retrouve donc des quantités de sel trop élevées même à l’intérieur des terres. Si les températures continuent d’augmenter cela pourrait faire diminuer les rendements en riz. La production de pomme de terre pourrait même baisser de 60% selon les estimations. Au total, nous avons pu soutenir 1 442 297 personnes au Bangladesh à travers nos différents programmes.

 

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