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À la Une

La Course 2012 au profit de la République centrafricaine

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Mais pourquoi aider la République Centrafricaine ?

Pays vaste (622 984 km²) et faiblement peuplé (4,2 millions d’habitants et 6 h/km²), la République Centrafricaine est un territoire enclavé au sein d’une sous-région particulièrement volatile sur le plan politico-sécuritaire. La RCA est un état fragile, caractérisé par l’absence de l’Etat Centrafricain dans tous ses domaines de responsabilité ; cette incapacité institutionnelle lui vaut le qualificatif d’« Etat fantôme » .

La succession de crises politico-militaires, les finances publiques exsangues et une corruption généralisée qui affecte tous les niveaux de l’appareil étatique et des entreprises publiques, ont achevé la faillite de l’Etat. Les quatre secteurs traditionnellement créateurs de richesse que sont le diamant, le bois, le coton et l’élevage (au Nord) déjà sinistrés du fait de l’insécurité et de la mauvaise gouvernance ont été particulièrement touchés par la crise économique mondiale de 2008-2009.

La RCA est un pays en état de vulnérabilité chronique dont la situation s’aggrave d’année en année depuis plus de 40 ans. Près de 70% de la population vit sous le seuil de pauvreté. La crise humanitaire a culminé avec les conflits armés de 2002 et 2003 lors de la prise de pouvoir par un coup d’Etat de François Bozizé, lequel a été finalement élu démocratiquement président en mars 2005. A partir de cette date, des groupes d’opposition armés sont apparus dans les régions du nord du pays, et se sont violemment affrontés avec l’armée régulière, provoquant des déplacements de population massifs. Chassées de leurs villages, 98 000 personnes avaient alors fui pour se réfugier au Tchad, au Soudan ou au Cameroun. 190 000 autres s’étaient réfugiées dans la brousse ou avaient rejoint les grandes villes. Des mouvements de retour dans les villages d’origine ont été observés en 2009 mais demeurent précaires dans l’attente d’un message politique fort et rassurant.

La RCA est un territoire enclavé dont une partie échappe au contrôle de l’Etat. Si 2010 s’est caractérisé par une stabilité relative dans les zones sous contrôle des forces rebelles de l’APRD, la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est du pays s’est généralisée. Enfin, les problèmes de sécurité liés à la présence de coupeurs de route, de groupe armés étrangers (FPR, Armée Tchadienne, LRA), et au conflit avec les rebellions (APRD, UFDR, CPJP, FDPC) dont certaines restent actives à l’aube de 2011 restent non résolus.

Les conflits transhumants/agriculteurs sont récurrents en RCA et sans réelle volonté de négociations. La RCA s’insère dans un contexte régional fragile marqué par une série d’élections programmées pour l’année 2011 ACF en RCA Les axes d’intervention de la mission sont : – Accompagner le retour et renforcer les moyens de subsistance des populations déplacées par les conflits tout en développant des objectifs à moyen et long terme. – Augmenter les capacités de résilience aux chocs des populations centrafricaines en posant les bases d’un développement local. – Initier une stratégie visant à combattre la relégation sociale et l’insalubrité dans la zone urbaine de Bangui. – Accroître la réactivité, l’efficacité ainsi que la capacité de réaction aux urgences humanitaires d’ACF en RCA.

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