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À la Une

Interview de Pascal Meunier, professeur de technologie au collège Dulcie September, à Arcueil

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Quel a été le facteur décisif qui vous a donné envie de participer la première année à la Course ?

 

Mes motivations sont multiples : Tout d’abord le but de l’opération Course contre la Faim. Il correspond parfaitement à une des idées majeures du projet d’établissement du collège. Nous avons plusieurs projets proches dans nos cartons et que nous appliquons : classe solidaire, liaison avec un établissement de SOWETO (Le nom du collège nous y oblige : Dulcie September, une grande amie de Nelson Mandela qui est venu pour l’inauguration du collège, en 1994), participation à des actions de solidarité (Téléthon, Resto du Cœur…) Ensuite, à titre personnel, j’étais à l’initiative d’une action d’aide à des établissements au Benin, projet mené avec des collègues de plusieurs établissements de l’académie en direction d’autant de collèges béninois. Cette initiative étant stoppée depuis plusieurs années, le projet de la Course contre la Faim m’a attiré dès que j’en ai entendu parler. Pour en avoir discuté avec quelques élèves, c’est aussi l’action qui semblait le plus les attirer.

 

Comment vous êtes vous approprié le projet pour continuer à intéresser l’équipe enseignante et les élèves ?

 

  • Personnellement, j’intègre entièrement le projet dans mes cours pour une classe de 4ème. C’est avec elle que j’organise toute l’opération. Les collègues de la classe s’accrochent aux wagons en intervenant dans leur domaine selon leurs programmes.
  • Dans ce projet, nous attirons les classes de CM2. Par petites équipes, les élèves m’accompagnent pour faire les présentations de sensibilisation, c’est aussi une part de leur travail en techno. C’est une dimension du projet qui les attire beaucoup, mais qui les angoisse aussi ! En général, ça se passe très bien. Et ça les marque au point, pour certains, de vouloir le refaire. Mais je reste avec les 4ème
  • Avant de faire les sensibilisations, nous présentons la séance devant la direction (une belle angoisse pour certains là aussi), et au groupe des professeurs principaux. Nous faisons appel à ces derniers pour plusieurs tâches administratives, particulièrement ce qui est lié aux promesses et aux dons effectifs.
  • Dans la mesure du possible, nous demandons aux collègues des autres classes, avant les sensibilisations, de prévoir une séquence de travail autour d’un thème lié aux objectifs de la course, mais en restant dans le cadre de leur cour.
  • L’ensemble du personnel s’implique le jour de la course pour l’encadrement et le pointage. Cela devient un événement attendu.

 

Quelle « valeur ajoutée » le projet apporte-il aux élèves ? Quels enrichissements les élèves retirent-ils de cette expérience ?

 

  • La course est un événement fort dont j’entends parler tout au long de l’année. Il faut dire que la salle dans laquelle je travaille est tapissée d’affiches d’Action Contre la Faim.
  • Je ne peux pas confier l’organiser du projet à l’ensemble des élèves du collège, mais nombreux sont ceux qui m’interrogent sur les dates de l’opération de cette année, qui me disent l’attendre avec impatience.
  • Ce que j’en conclus, pour eux, c’est la fierté de participer à une opération d’envergure et positive. Le sentiment de pouvoir faire quelque chose d’efficace en ajoutant les participations de chacun.
  • En plus, nos 6èmes qui ont donc participé en mai de l’année scolaire précédente, apprécient d’avoir déjà mis un pied dans le collège avant la date officielle de leur rentrée.
  • Les élèves de la classe organisatrice sont un peu plus à l’aise lorsqu’ils doivent faire une présentation devant un groupe et apprécient les contacts avec la direction de l’établissement, sous une autre étiquette que celle de « simples » élèves. Ils se rendent aussi compte de la difficulté de la position d’organisateur et sont un peu plus actifs dans le fonctionnement du collège.

 

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