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À la Une
733 silhouettes sont apparues dans les rues de toute la France ce mercredi 16 octobre pour la journée mondiale de l’alimentation. Ils et elles s’appellent Rozina, Omar ou Adil, habitent à N’Djamena, Khartoum ou Islamabad et souffrent de la faim.
Nous produisons largement assez d’aliments sur Terre pour nourrir l’ensemble de la population. Et pourtant, on estime aujourd’hui qu’une personne meurt de faim toutes les quatre secondes et que 733 millions de personnes souffrent de la faim : 9 % de la population mondiale. Ce niveau extrêmement élevé qui stagne depuis 3 ans est dû à quatre causes : les conflits, la crise climatique, les chocs économiques et les inégalités.
Cette situation met en doute la possibilité d’atteindre l’objectif « Faim zéro » des Nations Unies d’ici 2030 et souligne l’urgence de trouver des solutions pour inverser cette tendance inquiétante. Est-ce que cela signifie que la lutte contre la faim est peine perdue ? Non ! Des solutions existent et elles sont politiques. L’objectif de développement durable « Faim zéro », représente un engagement majeur de la communauté internationale pour éradiquer la faim et assurer la sécurité alimentaire des populations. Action contre la Faim appelle nos dirigeant.e.s à agir en urgence pour protéger et garantir le droit à l’alimentation pour tous et toutes d’ici 2030.
En France, plus de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, et 16 % des Français.es déclarent ne pas pouvoir manger à leur faim.
« Mon mari, il est décédé ça fait cinq ans et moi je suis seule maintenant. En fait, je mange, je paye le loyer la vie elle est comme ça, une femme seule, ce n’est pas facile », se confie Zoulika Bensaïd, habitante de la Viste à Marseille.
Action contre la Faim appelle nos dirigeant.e.s à agir en urgence pour protéger et garantir le droit à l’alimentation pour tous et toutes d’ici 2030.
Pour lutter contre la faim, les états doivent s’attaquer aux causes profondes de la faim : la pauvreté, les inégalités, les conflits, le changement climatique, la discrimination de genre, ainsi que la faiblesse des systèmes de gouvernance, de santé et de protection sociale. Une priorisation politique et financière plus forte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle est essentielle pour atteindre un changement transformateur et durable.
La faim et la précarité alimentaire n’est pas une notion abstraite du bout du monde. Elles sont présentes partout et touchent des millions de personnes, y compris en France et en Europe.
Ils et elles s’appellent, Lali Maya, Adil Lazim, Abdul, Amida ou Goma. Et nous œuvrons à leurs côtés partout dans le monde pour lutter contre la faim et agir sur ses causes structurelles.
“J’insiste toujours sur le fait que les femmes peuvent aussi gagner de l’argent et représentent une ressource précieuse. Aujourd’hui, mon mari me soutient beaucoup, mais mon travail à la maison n’est toujours pas pris en considération.”
Goma, Népal
« J’étais enceinte de 7 mois. Nous avions du mil et de l’eau dans un bidon et nous avons voyagé avec ça comme seule nourriture. C’était vraiment très difficile. »
Hamida, Tchad
« En 2022, du fait de la sécheresse, nous avons été forcés à quitter les marais du fait de la pénurie d’eau et du manque de sources de revenu. Aujourd’hui, je travaille dans la construction quand il y a du travail, mais rien n’est assuré. Le manque de revenu affecte ma capacité à garantir l’alimentation à ma famille.”
Abdul, Irak
“Nous avons fait face à plusieurs chocs climatiques depuis 2018. D’abord une marée salée qui a asséché beaucoup d’endroits puis, en 2019, des submersions. Toutes nos cultures ont été détruites et nous n’avions rien pu planter pendant un an. En ce moment, c’est la pénurie d’eau qui affecte considérablement nos cultures.”
Adil Lazim, Irak
Copyright des illustrations : © Karina Pasechka