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À la Une
Depuis le mois de décembre, les attaques de groupes armés non-étatiques dans le nord-est du Nigeria se sont multipliées. Ces affrontements ont donné lieu à des déplacements massifs de la population dans le pays mais aussi dans les pays voisins comme le Tchad et le Cameroun.
L’attaque de la base militaire de Baga le même mois, suivi de raids à Monguno ont entraîné l’évacuation de travailleurs humanitaires dans les jours qui ont suivi. Ces évènements menacent le travail d’assistance aux personnes vulnérables et provoquent plus déplacements. Cette semaine l’attaque de Rann a forcé 30 000 personnes à fuir. Près de 2,5 millions de personnes sont déplacées dans la région du Lac Tchad
Nous sommes présents au Nigeria, au Cameroun et au Tchad pour subvenir aux besoins urgents de ces nouveaux arrivants qui viennent s’ajouter aux personnes déjà affectées par le conflit et qui dépendent de l’aide humanitaire pour survivre.
Alors que la communauté internationale se désintéresse de la situation, ces récents événements montrent que la situation n’est pas prête de se résoudre.
"Ce sont les civils qui payent le prix de la violence. Leur protection doit être la priorité numéro une des parties au conflit."
“L’aide humanitaire d’urgence doit être fournie à ces nouveaux déplacés et le soutien apporté aux déplacés internes et aux communautés hôtes affectées par la crise doit également continuer. En 2019, dans le bassin du Lac Tchad 3,6 millions¹ de personnes souffrent d’insécurité alimentaire”.
Depuis les attaques de Kukwa et Baga, nous avons apporté notre soutien aux nouveaux déplacés internes qui arrivent majoritairement dans le governorat local de Monguno et la municipalité de Maiduguri.
Dans la zone de Maiduguri nous adaptons nos programmes dans les camps de déplacés pour couvrir les besoins en soins et en nutrition des nouveaux déplacés. Aussi, pour répondre aux besoins des nouveaux arrivants. Ainsi nous avons élargi nos programmes en eau, assainissement et hygiène.
“Certains acteurs ont dû se retirer totalement de la zone de Monguno lors des attaques pour des raisons de sécurité. De notre côté nous avons gardé uniquement le personnel essentiel sur place et nous avons ensuite envoyé une équipe complète quelques jours plus tard pour soutenir les nouveaux déplacés internes” explique Shashwat Saraf.
Depuis l’escalade des violences, voici notre réponse en chiffres :
Depuis le 25 janvier les 7505 personnes qui avaient traversé le lac pour rejoindre le Tchad ont été relocalisées. Elles sont maintenant dans le camp de Dar Es Salaam camp qui, depuis 2014, accueillait déjà 11 300 réfugiés nigérians.
Pour éviter le développement de maladies, notamment la diarrhée qui peut favoriser la malnutrition, nous distribuons des kits d’hygiène et d’assainissement. Parallèlement nous avons mené des ateliers de prévention sur l’hygiène et la défécation en plein air.
Au total:
Cette semaine 30 000 nigérians, pour la plupart des femmes, des enfants et des personnes âgées sont arrivés au Cameroun. Ils se sont installés à 700 mètres de Goura dans des abris de fortune.
Depuis le 28 janvier nous avons déployé deux cliniques mobiles pour dépister et traiter les enfants atteints de malnutrition. Ces unités permettent aussi de fournir des soins primaires aux enfants et aux femmes enceintes et allaitantes.
Nos équipes sont composées d’infirmières, de sages-femmes de promoteurs en santé et hygiène et de volontaires communautaires. Ils dépistent les populations pour la malaria, ils évaluent les taux de glucose dans le sang et font des tests d’urine et d’hémoglobine. Nous administrons des médicaments pour traiter, la malaria, la diarrhée, les infections respiratoires aiguës et la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans. Nos équipes fournissent des soins pré et post natals aux femmes enceintes, aux mères et aux nouveaux nés. En parallèle nous donnons également des conseils en nutrition et santé.
Notre réponse en chiffres :
Nous travaillons en coordination avec d’autres acteurs ce qui nous permettent de garantir une réponse adaptée aux besoin des réfugiés en matière de santé.
Notre intervention est soutenue par USAID, SIDA, ECHO, GAC, EU, OFDA, WFP au Nigeria, UNICEF au Tchad et GAC au Cameroun.
1 OCHA, Lake Chad Basin; crisis update. N°26. November-December 2018
*Tablettes pour purifier l’eau et la rendre potable.
Nigéria
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