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À la Une
Suite au passage du cyclone Sidr jeudi dernier au Bangladesh et alors que le bilan humain ne cesse de s’alourdir en parlant de 5000 morts et de 3 millions de personnes affectées, les équipes d’Action contre la Faim, déjà active sur le terrain, mènent des évaluations des besoins.
Les premiers résultats nous parviennent aujourd’hui et sont extrêmement inquiétants : avec jusqu’à 95% des récoltes perdues dans les zones côtières, les conséquences dévastatrices du cyclone vont se faire sentir dans l’immédiat mais aussi à long terme.
Pendant plusieurs jours et dans plusieurs villages – principalement en bateau du fait de l’inaccessibilité par voie de terre-, les équipes d’ACF ont interrogé des sinistrés pour comprendre quels étaient leurs besoins principaux.
Des surfaces agricoles durablement endommagées
Si le vent a causé la plupart des dommages, dans plusieurs villages les vagues et inondations « éclair » associées aux cyclones ont durablement endommagé les champs et les villages, du fait de la salinisation des champs, de la destruction des cultures et de l’érosion accélérée des surfaces : des pans entiers de terre ont été engloutis. Les dégâts causés par la chute de centaines de milliers d’arbres sont également très importants : les routes sont impraticables et de nombreuses zones encore inaccessibles. Les champs sont parsemés de ces débris qui empêchent toute reprise rapide de l’agriculture.
Les agriculteurs venaient à peine de replanter à nouveau leurs récoltes sont perdues
Le cyclone Sidr représente une véritable catastrophe dans l’immédiat mais également à moyen-long terme pour les Bangladeshi, agriculteurs à 70% . Suite aux inondations d’août dernier, beaucoup s’était déjà endettés pour racheter des semences et relancer la production agricole. Après avoir dû attendre que l’eau stagnante des inondations se retire, les agriculteurs venaient à peine de replanter et à nouveau leurs récoltes sont perdues.
Ils vont devoir à nouveau emprunter pour survivre jusqu’à la prochaine récolte en mars prochain, et dans un second temps pour racheter des semences.
Les personnes ne vivant pas de l’agriculture sont pêcheurs à 20% : pour eux aussi, l’avenir risque d’être difficile : un grand nombre de bateaux ont été endommagés ou détruits.
Rétablir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement
Un gros travail de nettoyage des puits, de réparation des accès à l’eau potable et de reconstruction des structures d’assainissement est à prévoir.
Une nouvelle fois, tout recommencer
Au-delà la perte matérielle, certains des villageois interrogés lors des enquêtes d’ACF, témoignent également de l’impact psychologique de cette catastrophe : pour certains c’est la 3ème fois qu’ils perdent tout : leur motivation pour tout reconstruire s’étiole.
L’effet conjugué des inondations d’août dernier et de cette nouvelle catastrophe risquent d’enfoncer durablement dans la misère et la malnutrition les populations de ce pays déjà parmi les plus pauvres du monde dont 40% des gens vivent avec moins de 1 dollar par jour.
Relancer l’agriculture, distribuer de l’aide alimentaire dans l’immédiat et soutenir la reconstruction de leur maison sont donc les besoins principaux exprimés par les populations sinistrées. Si aujourd’hui, l’aide arrive dans les villes ou à proximité, en revanche les zones rurales isolées restent peu accessibles et peu soutenues. Action contre la Faim va donc concentrer son intervention dans ces zones.
Action contre la Faim lance un appel aux dons :
Courrier :
Action contre la Faim
Libre réponse 64731
75014 PARIS
(sans affranchissement)
Dons en ligne sécurisés
https://www.actioncontrelafaim.org/
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