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L’eau est l’enjeu majeur du 21ème siècle : 1 personne sur quatre dans le monde ne dispose pas d’un accès à l’eau potable. Pourtant, cela fait 46 ans qu’il n’y a pas eu de rendez-vous dédié à l’eau entre les Etats.
Aujourd’hui, 2,2 milliards de personnes dans le monde ne disposent pas d’un accès à l’eau potable et 3,6 milliards sont privées de toilettes. Le manque d’accès à l’eau a également des conséquences sanitaires dramatiques. On estime que, chaque année, plus de 829 000 personnes meurent de diarrhée à cause de l’insalubrité de l’eau potable et du manque d’assainissement et d’hygiène. En France métropolitaine, on compte 400 000 personnes qui ne sont pas raccordées à un réseau de distribution d’eau potable et d’assainissement et la situation dans les territoires d’Outre-Mer est encore plus alarmante.
La crise climatique creuse les inégalités d’accès à l’eau et à l’assainissement : sans changement radical au niveau international, on estime qu’en 2050, la moitié de la population mondiale vivra dans des conditions de « stress hydrique », c’est-à-dire en manque d’eau. Rien qu’en 2022, les inondations au Pakistan ont fait plus de 1700 morts dont plus de 500 enfants et les sécheresses consécutives dans la Corne de l’Afrique ont placé près de 21 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire élevée. Parmi elles, 3,4 millions de personnes sont en situation d’urgence au Kenya et en Somalie.
Les premières victimes du manque d’accès à l’eau sont les femmes et les filles : dans les trois quart des foyers des pays en développement, elles sont responsables de la collecte de l’eau. Lorsque l’accès à la ressource est difficile et non sécurisé, cette tâche devient dangereuse, longue et physiquement éprouvante.
La Conférence des Nations Unies sur l’eau, organisée au siège des Nations Unies à New York, fin mars 2023, est un rendez-vous essentiel et exceptionnel : pour la première fois depuis 46 ans, les Etats vont se réunir pour discuter des enjeux d’accès à l’eau. L’enjeu est énorme ; pourtant, Emmanuel Macron n’a pas encore annoncé sa participation.
Malgré la reconnaissance des droits humains à l’eau et l’assainissement et l’adoption de l’objectif de développement durable n°6 visant à atteindre une gestion durable de l’eau et l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement d’ici 2030, les progrès sont trop lents : il faudrait quadrupler les efforts actuels à l’échelle globale pour atteindre les objectifs fixés par la communauté internationale.
Le Secours Islamique France, Action contre la Faim et la Coalition Eau appellent le Président à participer à cette conférence internationale pour :
Une rencontre tous les 46 ans n’est pas suffisante pour répondre à la crise de l’eau, d’autant plus si les chef.fe.s d’Etat n’y assistent pas !
Pour ne pas entendre « qui aurait pu prédire la crise de l’eau » dans 2, 5 ou 10 ans, rappelons haut et fort les enjeux à E. Macron :
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