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Comment vivre ensemble avec la force de la nature

la gestion des risques

Mark Cervantes est référent en gestion des risques des désastres. Pour Action contre la Faim depuis les Philippines, il nous explique ce que le typhon Haiyan a révélé en 2013 : un changement de paradigme sur la manière d’affronter les phénomènes naturels est nécessaire, surtout quand ces phénomènes sont de plus en plus extrêmes à cause du changement climatique.   Pourquoi la gestion des risques devrait-elle être une priorité aux Philippines ? L’exposition des Philippines aux phénomènes naturels extrêmes est indubitablement haute. La gestion des risques devrait faire partie du style de vie philippin.   Y a t-il une meilleure gestion des risques après le passage du typhon Haiyan? Le typhon Haiyan a entraîné un changement du paradigme dans la façon dont laquelle les Philippins réagissent devant les catastrophes. Cela représente une amélioration! Les Philippins avaient une certaine gestion des risques mais ils n’ont pas été préparés pour affronter ce phénomène. Maintenant plus de personnes ont plus de pouvoir de décision, plus d’accès aux ressources et une plus grande force collective.   Est-il possible de prévenir un typhon comme Haiyan ? Les typhons comme Haiyan ne peuvent pas être évités, mais il est possible de réduire les pertes massives de vies et de moyens de subsistance. Les communautés elles-mêmes doivent être à la tête de l’identification des risques et mettre en place les mesures pour les amoindrir, pour se préparer et pour s’adapter. Cela implique également de traiter les causes sous-jacentes des risques des catastrophes.   Comment la population perçoit-elle les interventions de gestions de risques? Créer les fondements de la sécurité et de la résilience devrait être une obligation morale de la communauté. Cela implique qu’ils doivent faire de la gestion du risque un mode de vie. Si ces fondations existent, les risques seront minimisés. Cela requiert que les communautés et les autorités intègrent des interventions sectorielles comme la nutrition, l’accès à l’eau ou aux moyens de subsistance avec l’objectif d’améliorer la résilience des communautés. Et cela signifie aussi qu’il devrait y avoir des systèmes et des structures pour la préparation aux catastrophes, telles que des organisations communautaires.   Que faire dans les années à venir pour être mieux préparé aux catastrophes? La gestion des risques et l’adaptation au climat devraient être considérées comme un tremplin pour le développement. Cela implique que l’objectif des processus de développement devrait être la création de la résilience. La gestion de risques doit faire partie des plans gouvernementaux et communautaires. Il serait important de promouvoir les recherches sur les effets du changement climatique et les mesures d’adaptation. Les communautés doivent être au centre de ce processus.   markcervantes  

Mark Cervantes, référent en gestion des risques des désastres

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