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À la Une
Pour la première fois en dix ans, le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté, pour atteindre les 815 millions en 2016. C’est plus que le nombre d’habitants en Europe. Alors que les solutions existent.
Dix ans après les « émeutes de la faim » de 2007-2008, le constat est particulièrement alarmant. La communauté internationale n’a toujours pas réussi à éradiquer la faim et se trouve aujourd’hui confrontée à de nombreuses crises alimentaires : au Yémen, en République centrafricaine, en Somalie, au Soudan du Sud…
Ce chiffre est intolérable. Il est une offense à l’humanité. Et si le sujet est connu de tous, il reste incompris.
"Le monde se trompe sur la façon dont il voit et appréhende la faim."
La faim n’est pas due à un manque de nourriture, et la distribution de denrées alimentaires n’est pas la seule solution. Ses causes sont complexes et diverses : pauvreté, conflits, épidémies, changement climatique, immobilité politique… Nous les combattons chaque jour, par nos actions en nutrition, en sécurité alimentaire, en accès à l’eau, à l’hygiène et à la santé, en formation, en plaidoyer politique et en défense du droit international humanitaire.
Pour nous aider dans cette lutte, nous avons compris une chose : il faut changer le regard sur la faim. C’est pourquoi nous lançons notre nouvelle campagne, « Nourrir ça veut dire… ». Notre objectif ? Montrer les causes multiples de la faim, et surtout toutes les réponses possibles que nous mettons en place au plus près et avec les populations.
Parce que pour nous, nourrir ça veut dire : Soigner. Faire la paix. Cultiver. Reconstruire. S’engager.