Votre navigateur internet n'est pas à jour.
Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.
Aucun résultat correspondant…
Aucun résultat ne semble correspondre à ce que vous recherchez, veuillez modifier votre recherche.
À la Une
En matière d’eau, hygiène et assainissement, plutôt que faire de nouveaux forages, les équipes entretiennent les points d’eau déjà existant et forment les communautés à leur réparation pour garantir leur pérennité sans l’aide ni l’appui des ONG. Action contre la Faim met également en place des formations en hygiène et assainissement dans les centres de santé, afin de prévenir les infections nosocomiales et construit des incinérateurs pour le traitement des déchets hospitaliers.
Notre organisation continue ses activités en santé mentale et pratique de soins avec un psychologue international et une équipe de travailleurs psychosociaux nationaux. Plusieurs générations portent encore les stigmates invisibles des exactions passées. Les conflits ont généré des besoins d’assistance psychologique considérables. Or, au niveau national, les services de base dans ce secteur sont quasi-inexistants. Nous nous attelons à la lourde tâche de réparer les vivants, adultes et enfants en dépistant et traitant les symptômes de stress post-traumatiques.
Pour les enfants, souvent exposés au premier rang des violences, cinq séances sont organisées pour qu’ils expriment leurs émotions. Plusieurs exercices sont proposés : des moments de discussion, des dessins, de la relaxation, des mouvements d’expiration et d’inspiration, des chansons… Ils sont ainsi invités à dessiner ce qui leur fait peur.
"Ce sont très souvent les mêmes choses qui reviennent : les armes, les groupes armés, les serpents, les maisons qui brûlent avec les enfants à l’intérieur… Ils dessinent ce dont ils ont été témoins."
Parmi ces enfants, Emard, du haut de ses 14 ans, prend la parole pour expliquer son dessin et ses craintes : « J’ai dessiné ce qui me faisait peur… Les armes, les grenades, l’armée, les Nations Unies, le drapeau français, les militaires et les hélicoptères », raconte-t-il.
Auprès des adultes, des séances psychoéducatives sont également mises en place pour traiter les symptômes des stress post-traumatiques, conséquence des violences dont ils ont été témoins ou victimes.
Jacques, 62 ans, a été profondément affecté par les conflits de 2013 « Les Seleka ont pénétré le quartier, et ils tiraient sur tout ce qui bougeait. Nous nous sommes enfuis la nuit, pour ne pas qu’ils nous voient et nous tirent dessus. Ceux qui n’ont pas eu peur sont restés jusqu’au matin. »
Nos actions sont soutenues par :
En 2018, à Bangui : Coopération Suisse DDC, GAC (Canadiens), UNICEF, SIDA, Fond Békou (UE), Fondation PSG, Fondation JM Bruneau, Fondation SMART PHARMA.
En 2018, à Alindao : GAC (Canadiens), OFDA, SIDA
République centrafricaine
Tout ce qui fait l'actualité de notre Action : articles, événements, témoignages, communiqués de presse…