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À la Une

Tchad

ACF lance un programme de sécurité alimentaire au Kanem

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Promouvoir des banques de stockage de céréales permettant aux agriculteurs de tirer un plus grand bénéfice des récoltes, mettre en place des campagnes de vaccination et déparasitage pour animaux, proposer des formations à la santé animale ou à la valorisation des sous-produits de l’élevage, mener des études sur la faisabilité de la production locale de semences : voici quelques uns des volets du nouveau programme d’ACF au Kanem, à l’ouest du Tchad. Son but : prévenir les crises par la diversification et la sécurisation des revenus, mais aussi par le renforcement du système d’alerte et de la connaissance des causes de la malnutrition.

 

En effet, les sécheresses à répétition affaiblissent les moyens d’existence des habitants de la zone sahélienne du Tchad. Elles ont d’autant plus d’effets que les activités des populations sont fortement dépendantes des conditions du milieu et notamment de la pluviométrie, composante indispensable de la repousse des pâturages, du remplissage des mares et des nappes et de la culture dunaire.

 

« Les pâturages ont été asséchés et le bétail décimé »

 

 

 

L’ensemble des modes de vie locaux repose sur des mécanismes d’adaptation très élaborés, la résilience et la gestion des risques. Cependant, la succession d’épisodes de sécheresse et la pression démographique sur cet environnement fragile ont progressivement dégradé les conditions de vie des populations.

 

« L’insécurité alimentaire est due en grande partie à la dégradation de l’environnement, explique Ahmet Hassane, chef de cantonnement forestier à Mao, capitale régionale du Kanem. La nappe phréatique s’est réduite au cours des dernières décennies, la végétation s’est raréfiée… L’été dernier, les pâturages ont été asséchés et le bétail décimé. Certains éleveurs sont obligés de devenir marchands. D’autres rejoignent les villes mais ne trouvent pas toujours de travail. Les femmes, elles, restent seules au foyer. On trouve même des villages sans hommes. »

 

Les programmes de soutien doivent impérativement prendre en compte ces nouveaux schémas familiaux. Il faut notamment permettre aux femmes réduire leur dépendance aux prêts des commerçants pour l’achat de nourriture et les soins médicaux dans l’attente des revenus envoyés par les chefs de ménage.

C’est pourquoi le nouveau programme d’ACF inclut la formation de 1000 femmes dont les maris ont migré, à la création et à la gestion d’activités rentables permettant de générer des revenus complémentaires.

 

Contacts presse :

Christina Lionnet 01.43.35.82.37 / clionnet@actioncontrelafaim.org

Julia Belusa 01.43.35.82.22 / jbelusa@actioncontrelafaim.org

Urgences : 06.70.01.58.43

 

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