Votre navigateur internet n'est pas à jour.
Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.
Aucun résultat correspondant…
Aucun résultat ne semble correspondre à ce que vous recherchez, veuillez modifier votre recherche.
À la Une
En 2015, la mission était présente dans 4 régions : à Kaboul auprès des familles déplacées vivant dans des bidonvilles, à Ghor, Mazar et Helmand auprès des victimes des aléas climatiques à répétition (sécheresses, inondations et glissements de terrain…) et des populations qui n’ont pas accès aux services de soins primaires. Les équipes soutiennent les acteurs locaux et forment les personnels des centres de santé. En plus, des programmes de nutrition, de santé, et de renforcement des pratiques de soins, elles développent également des activités liées à l’eau et l’assainissement afin d’en améliorer l’accès. Nos équipes proposent aussi des programmes de sécurité alimentaires et générateurs de revenus.
2014 a été l’année la plus dangereuse pour les civils, avec plus de 10 500 victimes, le plus grand nombre de morts civils jamais enregistré depuis 2009. La même année, le nombre de personnes déplacées à cause du conflit armé a dépassé les 150 000. L’année suivante, l’instabilité croissante en Afghanistan a entraîné l’augmentation des attaques contre les civils, atteignant des niveaux sans précédent. Ce conflit met l’accès aux soins en danger : la situation de la nutrition dans le pays en est un exemple frappant. Des taux inquiétants de malnutrition aiguë ont été notés dans plusieurs provinces afghanes, dont la forme la plus grave qui est la malnutrition aiguë sévère. C’est notamment le cas dans le camp de déplacés de Khost avec un taux de malnutrition aigüe globale atteignant des seuils d’urgence critiques (22%).
Sur le terrain, la fréquence et la gravité des attaques contre les travailleurs humanitaires s’amplifient. « En 2014, l’Afghanistan avait déjà été désigné comme le pays le plus dangereux pour les humanitaires. Ces affrontements, en réduisant ou empêchant l’accès des populations aux services de santé et aux autres services essentiels ont un impact réel sur la population. La situation de la nutrition dans le pays en est un exemple concret : protéger les humanitaires, c’est garantir l’aide dont les populations ont besoin », affirme Lucile Grosjean, chargée de plaidoyer crises humanitaires et conflits chez Action contre la Faim. L’année 2015 a été encore plus brutale avec 26 morts, 42 enlèvements et 17 blessés parmi les travailleurs humanitaires. Au-delà des attaques, des menaces et des intimidations, le conflit actuel continue d’empêcher les ONG d’accéder à certaines zones et de mettre en place leurs programmes.
Afghanistan
Tout ce qui fait l'actualité de notre Action : articles, événements, témoignages, communiqués de presse…