Le jardin potager de Ndaka

Ndaka Nenzema, habitante du quartier 16 du district de Chiredzi dans la province de Masvingo, connait l’importance d’une bonne nutrition. Chaque jour, elle s’assure que ses cinq enfants mangent les aliments nutritifs, récoltés dans son petit champ.

Ses enfants sont heureux et en bonne santé. Dans un pays comme le Zimbabwe, où la malnutrition et les retards de croissance des enfants sont une préoccupation majeure, cela n’a rien d’anecdotique.

Action contre la Faim et ses partenaires Nutrition Action Zimbabwe (NAZ) et Africa Ahead (AA) soutiennent les personnes les plus vulnérables des districts de Chiredzi et Mwenezi, dans la province de Masvingo*. Grâce à cette aide, les ménages sont désormais en mesure de planter et de récolter des cultures dans leurs jardins personnels.

Dans les terres arides de Chiredzi, Ndaka a transformé un terrain abandonné en un jardin florissant. Avec ses enfants, ils cultivent des légumes pour leur consommation personnelle et pour les vendre dans les villages voisins, ce qui améliore la nutrition et les revenus de leur famille.

Auparavant Ndaka cultivait et vendait du coton sur le marché, mais le prix au producteur a baissé au cours des dernières années et ses revenus ont peu à peu diminué. Elle plantait aussi du millet, du maïs et des arachides qui lui rapportait peu et, la plupart du temps, elle rentrait chez elle sans avoir assez d’argent pour nourrir ses enfants même en ayant vendu la récolte de son champ.

Aujourd’hui, elle cultive différents légumes dans son jardin, notamment des tomates, des haricots, des oignons, des courges, des pois et des épinards. Elle vend une partie de sa récolte et en ramène une autre chez elle pour nourrir sa famille.

« Au cours des deux derniers mois, j’ai gagné plus de 60 dollars en vendant mes légumes. Je suis contente car maintenant je peux subvenir aux besoins de ma famille » déclare Ndaka.

Elle est confiante pour l’avenir : « Il y a eu un grand changement dans ma vie. Je peux maintenant envoyer mes enfants à l’école et j’envisage d’acheter des chèvres qui vont se reproduire. Désormais mes enfants mangent trois fois par jour. Cela ne s’était pas produit depuis longtemps ».

*Projet multisectoriel financé USAID