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Communiqués de presse
Paris, le 23 novembre 2018 – L’un des principaux entrepôts d’Action contre la Faim a subi des dommages collatéraux suite aux affrontements qui ont eu lieu hier sur la ligne de front à Hodeida. Suite aux appels à un cessez-le-feu de la part de la communauté internationale il y a quelques semaines, ces ÉVÉNEMENTS sont profondément inquiétants. Action contre la Faim appelle donc toutes les parties au conflit à respecter les activités et les installations afin de préserver une aide humanitaire essentielle à des milliers de personnes.
L’entrepôt d’Action contre la Faim situé au nord de Hodeida a été touché par une balle perdue aux alentours de 10h50 le jeudi 22 novembre. La balle est entrée par une porte vitrée alors que deux membres du personnel d’Action Contre la Faim travaillaient dans l’entrepôt. Les deux membres du personnel sont en sécurité mais ont dû arrêter leurs activités.
« Cet entrepôt sert les opérations humanitaires d’Action Contre la Faim dans le nord du pays et constitue un lieu de stockage indispensable pour des fournitures médicales, des kits d’hygiène et d’autres articles non alimentaires », explique Valentina Ferrante, représentante d’Action contre la Faim au Yémen.
"Toutes les parties au conflit doivent immédiatement mettre fin à cette violence, compte tenu de son impact catastrophique sur la population civile"
Action Contre la Faim est extrêmement préoccupée par l’intensité des combats à Hodeida et leurs impacts sur la population civile. Au Yémen, 80% de la population a besoin d’une aide humanitaire et pour 11,3 millions personnes cette aide est indispensable à leur survie.
L’agence humanitaire appelle toutes les parties belligérantes à respecter les mécanismes de déconfliction. Ces mécanismes permettent aux belligérants d’être informés de la localisation des structures et des mouvements des travailleurs humanitaires afin de garantir une aide essentielle aux populations civiles dans les zones d’opérations militaires.
« Toutes les parties au conflit doivent immédiatement mettre fin à cette violence, compte tenu de son impact catastrophique sur la population civile », rappelle Valentina Ferrante.
Yémen
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