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Coronavirus 2019nCov © Lys Arango pour
Action contre la Faim

Communiqués de presse

COVID-19

Les humanitaires doivent avoir les moyens de renforcer leurs actions pour enrayer la pandémie

Ce plan de réponse devrait débloquer près de 2 milliards de dollars pour contenir la propagation de la pandémie et les impacts négatifs indirects sur les droits humains, les moyens de subsistance et la cohésion sociale. Ce plan prévoit aussi de protéger et d’aider les populations les plus vulnérables, à savoir les réfugiés, les déplacés internes, les migrants et les communautés d’accueil.

« Ce plan est une étape importante dans la réponse internationale à la pandémie de COVID-19 et doit être financé par tous les Etats et bailleurs de fonds internationaux. Mais il ne pourra être efficace que s’il est complémentaire aux réponses humanitaires déjà existantes. Il ne faudrait pas que la lutte contre le COVID-19 nous désarme pour lutter contre les autres crises humanitaires en cours et notamment la faim qui affecte chaque année plus de 821 millions de personne dans le monde » précise Jean-François Riffaud, Directeur Général d’Action contre la Faim.  

La réponse à la pandémie de COVID-19 pose des challenges inédits en terme d’accès et de logistique pour les organisations humanitaires qui vont devoir assurer la continuité de leurs activités tout en organisant la réponse à la pandémie dans des contextes spécifiques et parfois déjà très difficile en terme de sécurité. Les enjeux logistiques sont aussi particulièrement importants dans un contexte où la lutte contre la pandémie impacte fortement l’approvisionnement, la logistique et les ressources humaines des organisations qui ne peuvent parfois envoyer le matériel ou les compétences nécessaires sur le terrain. 

«Les autorités vont devoir intégrer pleinement les acteurs humanitaires aux réponses nationales pour assurer un déploiement effectif des opérations humanitaires dans le cadre de la lutte contre la pandémie.  Dans des pays comme le Yémen ou le nord du Nigéria notre capacité à répondre à la propagation de l’épidémie dépendra également de la volonté des autorités et des groupes armés à nous laisser travailler de manière indépendante et impartiale » rappelle Jean-François Riffaud. 

Enfin, dans de nombreux pays d’intervention, les personnels des organisations humanitaires, manquent de gants et de masques. Sans ces moyens de protection nécessaires, ils ne peuvent intervenir efficacement et cela remet en cause des programmes humanitaires préexistants qui doivent eux aussi s’adapter à de nouvelles normes sanitaires pour éviter la propagation du virus.

Pour le Dr. Pierre Micheletti, Président d’Action contre la Faim «Sans les équipements de protection essentiels pour protéger nos employés, ainsi que les personnes que nous assistons, nous ne pourrons intervenir pour enrayer la pandémie. En accord avec notre mandat d’humanité et de solidarité, nous voulons et sommes déjà engagés dans la réponse à cette épidémie, mais tous les gouvernements, bailleurs et acteurs impliqués doivent aujourd’hui s’unir pour faciliter notre travail et non le contraindre : c’est une course contre la montre pour que cette pandémie ait le moins d’impact possible sur des populations déjà extrêmement vulnérables »

 

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