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GB002201 © Guillaume Binet / MYOP pour Action contre la Faim

Communiqués de presse

République Centrafricaine

Action contre la Faim condamne une attaque contre ses équipes et suspend une partie de ses activités dans la basse-kotto

Quatre employés d’Action contre la Faim et un membre du district sanitaire ont été blessés. L’un des employés d’Action contre la Faim a notamment été blessé par balle et a dû être évacué à Bangui. Aujourd’hui, il va bien et ses jours ne sont pas en danger. Cette attaque force Action contre la Faim à suspendre notamment ses activités de cliniques mobiles et de renforcement d’accès à l’eau potable des zones les plus reculées de la région de Basse Kotto

« Action contre la Faim condamne avec la plus grande fermeté cette attaque commise à l’encontre de ses personnels », précise Jean-Baptiste Charmetant, Directeur d’Action contre la Faim en République centrafricaine. 

"Cette attaque nous oblige à suspendre nos activités en dehors de la ville d’Alindao. Il est trop dangereux pour nos équipes de circuler tant que nous n’obtenons pas des garanties pour leur sécurité"
Jean-Baptiste Charmetant
Directeur d’Action contre la Faim, en République centrafricaine

Les cliniques mobiles d’Action contre la Faim fournissaient des soins de santé à près de 4 000 enfants et femmes enceintes en plus des projets d’accès à l’eau potable qui touchaient 2 000 personnes dans les districts sanitaires d’Alindao-Mingala. Action contre la Faim venait aussi de démarrer une campagne de forage dans la sous-préfecture de Mingala, où les besoins sont extrêmement élevés, permettant de fournir un accès à l’eau potable à plus de 5 000 personnes. Ces activités sont à ce jour suspendues.

« Action contre la Faim maintient ses activités de santé et nutrition à l’hôpital et la fourniture d’eau potable dans les camps de déplacés à Alindao » précise Jean-Baptiste Charmetant.

On estime à 3 millions le nombre de Centrafricains qui ont besoin d’assistance humanitaire et de protection en 2022, soit 63% de la population. Ce sont 2,1 millions de personnes qui ont besoin d’assistance alimentaire immédiate, dont 214 000 enfants.

Action contre la Faim intervient dans le strict respect des principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance. Si les acteurs humanitaires, comme Action contre la Faim, sont pris pour cibles, c’est toute l’aide humanitaire qui est remise en cause, voire suspendue, dans des contextes où elle est vitale pour les populations, comme en RCA.

Action contre la Faim appelle toutes les parties au conflit à respecter et appliquer le droit international humanitaire (DIH), gage de sa capacité à agir. Toute violation du DIH doit être condamnée publiquement avec la plus grande fermeté par toutes les parties au conflit, le gouvernement centrafricain, et les représentants de la communauté humanitaire pour ne pas laisser place à l’impunité et à l’indifférence sur ces attaques.

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