Votre navigateur internet n'est pas à jour.
Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.
Aucun résultat correspondant…
Aucun résultat ne semble correspondre à ce que vous recherchez, veuillez modifier votre recherche.
À la Une
Le Yémen a toujours été le pays le plus pauvre du Moyen-Orient et les niveaux de pauvreté, y compris de malnutrition, étaient alarmants bien avant le conflit. Néanmoins, l’augmentation de l’insécurité alimentaire des ménages, les épidémies et l’effondrement du système de santé, ainsi que l’inflation et le déclin de l’économie ont grandement contribué à aggraver la situation nutritionnelle dans le pays.
En conséquence, le Yémen est plus proche de la famine que jamais auparavant. Au total, 15,9 millions de personnes souffrent d’une grave insécurité alimentaire, dont 7 millions de personnes de malnutrition. Les estimations actuelles montrent qu’environ 250 000 personnes, soit environ 1% de la population, vivent dans des conditions de famine.
Alors que la situation en matière de sécurité et de sûreté continue de se détériorer, les conditions de vie de la population yéménite déjà démunie s’aggravent, les familles luttant quotidiennement pour satisfaire leurs besoins fondamentaux.
Action contre la faim a mis en place des programmes dans quatre gouvernorats pour répondre à la crise humanitaire dans le pays en menant de multiples interventions pour gérer les crises telles que les flambées de choléra et les déplacements de population, ainsi qu’en soutenant la sécurité alimentaire et la nutrition.
Nous travaillons dans une soixantaine d’établissements de santé à travers le pays pour lutter contre la malnutrition et nous fournissons des traitements médicaux essentiels ainsi qu’un soutien aux personnels de santé dans leur travail.
Notre réponse humanitaire couvre également la réhabilitation des points d’eau et des latrines, la promotion de l’hygiène et la distribution de kits d’hygiène. Nous apportons aussi un soutien immédiat aux familles qui sont extrêmement vulnérables, forcées de fuir en raison des combats, en leur distribuant des espèces pour couvrir leurs besoins alimentaires de base.
Notre plus grand défi reste le maintien d’une présence opérationnelle dans les régions les plus durement touchées par le conflit et l’aide aux personnes les plus difficiles à atteindre.
"Cette crise est une crise d’accès, ou plutôt d’absence d’accès. Les populations du Yémen n’ont plus d’accès aux soins de santé adaptés, n’ont plus d’accès à une alimentation variée en quantité et en qualité, n’ont plus d’accès à l’eau potable."
« Les humanitaires dont c’est la vocation et le mandat n’ont pas l’accès qui permettraient d’intervenir à l’échelle des besoins. La crise au Yémen, au-delà des mots et des rares images qui nous arrivent, impacte le quotidien d’hommes, de femmes et d’enfants qui sont privés de tout. »
Les organisations sont inquiètes du rétrécissement continu de l’espace humanitaire. Les obstacles administratifs telles que les demandes des autorités de partager les données des bénéficiaires, ou l’intervention dans les ressources humaines ou d’autres procédures internes des organisations sont des pratiques d’intimidation courantes qui affectent notre capacité à fournir l’aide en temps voulu. Nos équipes continuent d’être confrontées à des défis dans l’obtention de visas pour le personnel international. De même, des restrictions diverses sont imposées à nos collègues nationaux et viennent limiter leurs déplacements d’un gouvernorat à l’autre. Or, ces obstacles entraînent des retards dans la fourniture de services humanitaires essentiels et vitaux.
Les civils yéménites doivent avoir accès à l’aide rapidement, en toute sécurité et sans conditions. Dans cette guerre décrite comme » la pire crise humanitaire de notre temps « , nous exhortons la communauté internationale à soutenir les mesures de protection des civils yéménites et à faire pression sur leurs alliés pour trouver une solution politique pacifique au conflit.
« Ce que nous espérons vraiment pour le peuple yéménite, c’est le maintien du cessez-le-feu et le respect par toutes les parties des termes de l’accord pour une paix durable. » – Véronique Andrieux, Directrice générale d’Action contre la Faim
Yémen
Tout ce qui fait l'actualité de notre Action : articles, événements, témoignages, communiqués de presse…