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Dans ce petit territoire de 23 000km², 1 personne sur 3 a besoin d’aide pour surmonter les difficultés de l’existence et plus de la moitié de la population du pays vit dans des logements informels en périphérie des centres urbains. Parallèlement, la tradition d’accueil perdure et le pays accueille près de 40 000 réfugiés.
« La réalité c’est que la grande majorité des familles ne possède au mieux que des raccordements de fortune aux réseaux d’eau potable et d’assainissement des eaux usées, explique Vincent Demeuldre, Directeur d’Action contre la Faim à Djibouti.
"Dans les quartiers pauvres et populaires de Balbala, nombreux recourrent à des branchements informels, pirates, qui ne garantissent pas le meilleur service."
Quant aux latrines, elles sont fréquemment faites de bric et de brocs, encore trop souvent situées trop près des points d’eau avec les risques de contamination que cela entraîne pour la santé des enfants atteints de diarrhées et de la sous-nutrition. La dernière étude nationale de nutrition menée en décembre 2013 indiquait « que plus de 20% des enfants souffraient de retard de croissance et 1 enfant sur 6 souffrait de malnutrition aiguë. » »
Situé dans la corne de l’Afrique, à l’est de l’Ethiopie, Djibouti fait face à un déficit chronique en eau. Impacté par le phénomène El Nino et les sécheresses à répétition, le pays est en crise hydrique permanente qui met à mal les ressources naturelles. Une pauvreté installée – près moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté – et l’afflux de réfugiés fuyant les conflits dans les pays voisins (Somalie, Yémen, Ethiopie, Erythrée) concourent à la persistance des besoins humanitaires.
« Le pays a une longue tradition d’accueil, souligne Vincent Demeuldre, aujourd’hui il y a presque 40 000 réfugiés venus principalement du Yémen. Le gouvernement s’est porté volontaire comme nation pilote au Cadre d’Action Globale pour les réfugiés de l’ONU. Depuis le début de l’année, les camps de réfugiés sont considérés comme des villages à part entière avec une libre circulation des personnes, et un accès complet aux services de base et à l’emploi. C’est une avancée très positive mais quand on sait les difficultés qu’ont les Djiboutiens eux-mêmes à accéder à ces services voire à trouver un emploi, il est important que les organisations internationales de coopération et de solidarité continuent à apporter leur soutien. »
Djibouti
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