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République démocratique du Congo

Priorité aux conditions sanitaires dans les camps

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Pour les équipes d’Action contre la Faim sur place, si la priorité reste l’amélioration des conditions sanitaires dans les camps de regroupement, le renforcement des capacités de prise en charge de la malnutrition et une surveillance accrue du niveau de sécurité alimentaire des familles sont également essentiels.

 

Selon Etienne Faubert, chef de mission d’ACF-USA pour le Kivu, « il y a encore de gros problèmes d’assainissement et d’accès à l’eau potable dans les camps. Les risques d’épidémie majeure sont aujourd’hui et pour l’instant écartés, mais la situation peut se détériorer rapidement car les cas de choléra sont encore très nombreux ». Face à cela, les équipes d’Action contre la Faim sur place interviennent dans plusieurs camps de déplacés auprès de 12 500 personnes à travers la distribution d’eau potable, la construction de 270 latrines, la distribution de 2000 jerrycans et de 5 tonnes de savon. Des sessions de promotion de l’hygiène spécialement centrées sur la prévention du cholera et des maladies diarrhéiques sont également organisées. En cas d’épidémie déclarée, les spécialistes en eau et assainissement d’ACF ont le matériel nécessaire et prépositionné pour procéder à la chloration de tous les points d’eau et d’assainissement de leur zone d’intervention.

 

De la même manière, des équipes d’ACF en Ouganda interviennent également à Kisoro, au sud ouest du pays à la frontière avec le Kivu, dans des camps de réfugiés congolais afin d’améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement des populations et leur garantir des conditions de vie et d’hygiène acceptables.

 

Par ailleurs, une étude est actuellement en cours afin d’évaluer le niveau de sécurité alimentaire des populations (besoin ou non d’aide alimentaire, impact de la crise sur leur pouvoir d’achat…) « Aujourd’hui, quelques personnes déplacées dans certains camps peuvent – au gré des conditions de sécurité – se rendre ponctuellement dans leurs champs pour préparer les récoltes de janvier-février. Mais il reste à définir avec précision la quantité de récoltes détruites, pillées ou abandonnées afin d’évaluer le niveau d’aide dont auront besoin dans les mois à venir les populations affectées par la crise» explique Etienne Faubert. En effet, de mauvaises récoltes cette année signifierait un manque de semences pour la prochaine saison agricole et donc l’entrée dans un cercle vicieux d’insécurité alimentaire à moyen-long terme.

Pour le moment, la situation nutritionnelle reste très fragile, même si elle est sous contrôle grâce notamment au soutien des humanitaires. Le nombre de personnes souffrant de malnutrition étant déjà élevé avant les derniers déplacements, ACF va venir en appui des structures de santé existantes dans 3 nouveaux points de traitement de la malnutrition le long du lac Kivu (qui viennent s’ajouter aux 14 points déjà existants dans le Kivu). Le but est également de former au maximum les communautés locales à la détection des cas de malnutrition.

 

Action contre la Faim en République démocratique du Congo

Action contre la Faim travaille avec les différentes communautés de la R.D.Congo depuis 1996, mettant en place des programmes de nutrition, de sécurité alimentaire, d’eau et assainissement et de renforcement des capacités, tant à l’échelle locale que nationale. Se concentrant sur des régions affectées par les conflits et l’insécurité alimentaire, ACF travaille en ce moment dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud Kivu, du Bandundu, du Katanga, de la Province Orientale, de l’Équateur et du Kasaï Oriental, auprès de 700 000 personnes à travers des programmes intégrés qui visent à restaurer l’autosuffisance alimentaire.

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