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À la Une
Les exactions des groupes armées non étatiques se poursuivent dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun, en particulier dans le département du Mayo Sava. Les incursions répétées de ces groupes sont à l’origine de mouvements pendulaires.
Chaque soir, les populations se réfugient dans la montagne. Chaque matin, elles retournent au village pour s’occuper de leurs champs, et leurs tâches quotidiennes. Action contre la Faim alerte sur les conséquences dramatiques de ces attaques à court et long terme sur la vie socio-économique des communautés touchées.
Fin 2020 a été marqué par plusieurs attaques répétées des groupes armés non étatiques, dans plusieurs localités du Mayo Sava. Ces attaques ont causé des pertes en vies humaines, ainsi que des pertes de biens matériels et denrées alimentaires.
Les équipes du mécanisme de réponse rapide (RRM) d’Action contre la Faim, chargées d’apporter l’aide humanitaire d’urgence, sont aux côtés de ces populations. Avant toute action, elles mènent des évaluations des besoins. Les résultats de ces enquêtes mettent en lumière des moyens de survie aux impacts négatifs ainsi qu’un manque flagrant de services sociaux de base et d’abris pour les familles déplacées.
"Les incursions répétitives ont engendré un sentiment de peur au sein de la communauté. Les populations ne pouvant plus vivre dans la crainte, elles ont trouvé comme solution de fuir temporairement leur localité laissant derrière elles leurs maisons, leurs biens et leurs champs."
Ces fuites s’apparentent à des mouvements pendulaires qui consistent pour les communautés à partir dormir dans la montagne la nuit et revenir en journée dans le village pour vaquer à leurs occupations. Cela représente 2 à 3 km de marche pour se mettre à l’abri. Ces techniques d’adaptation laissent les plus vulnérables démunis : les personnes les plus âgées qui ne peuvent pas faire tous ces déplacements restent dans les montagnes. Cette situation vient aggraver les conditions de vie précaires dans lesquelles ces populations se trouvaient déjà, et les exposent davantage aux risques de tout genre, à l’insomnie et la dégradation de leur état de santé.
« Nous sommes préoccupés par ces mouvements de populations car ils créent une psychose séparant enfants et parents d’une part et d’autre part les couples » ajoute un agent de veille « 34 familles ont décidé de quitter leurs villages pour plus longtemps. Nous avons rencontré plus de 260 personnes qui avaient fui leur village. Elles sont fatiguées de fuir quotidiennement et recherchent la sécurité pour leurs familles. »
Dans cette zone, l’accès humanitaire est possible, mais la situation sécuritaire reste préoccupante car les localités telles Kourgui, Gancé, Goumouldi et Limani ont connu des attaques et des enlèvements ces dernières semaines.
En 2020, dans la région de l’Extrême-Nord, Action Contre La Faim en consortium avec d’autres ONG pour le mécanisme de réponse rapide, financé par l’Union Européenne (ECHO) ont :
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