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À la Une
Shadia, 52 ans et originaire de Homs, raconte ses difficultés quotidiennes « Il y a certains aliments que nous ne pouvons pas nous permettre d’acheter en raison de nos ressources financières limitées. Mon mari n’a pu travailler que deux fois depuis que nous sommes arrivés et je ne trouve pas d’emploi non plus. »
Si ces camps restent aujourd’hui dans l’impasse sans vision à long terme, la majorité des réfugiés syriens ont heureusement trouvé une place au sein des communautés hôtes.
C’est le cas de Mustafa, 66 ans, originaire de Daraa. Il se souvient précisément du jour où il a foulé le sol jordanien pour la première fois : le 18 février 2013 à 21h. Après avoir passé quelque temps dans le camp de Zaatari, il vit aujourd’hui près d’Irbid avec sa femme.
"Je suis très reconnaissant de toute l’aide qu’on m’a apporté."
Mustafa garde des souvenirs douloureux de sa fuite qu’il évoque avec des larmes aux coins des yeux. Néanmoins à l’entendre ce qui l’émeut le plus semble être l’accueil qu’il lui a été réservé. « Il n’y a rien d’étrange ici, la façon de parler est la même, je ne me sens pas comme un étranger. Tout le monde m’a reçu chaleureusement, il y a beaucoup de solidarité dans le quartier. ».
Cependant, la nature prolongée de la crise syrienne a accru la vulnérabilité des réfugiés et des membres des communautés hôtes. Cet afflux soudain de population a mis à mal des ressources déjà fragiles, fragilisé l’infrastructure publique et réduit la capacité du pays à fournir des services de base pour tous.
Or l’industrialisation, l’urbanisation et la crise syrienne font que la région doit faire face à une production accrue de déchets solides. Nous rémunérons des travailleurs, aussi bien hommes que femmes, qui collectent déchets et matières recyclables en extérieur. En plus de soutenir la municipalité dans ce ramassage, cela permet d’offrir une rentrée financière à ces personnes grâce à un salaire ainsi qu’un complément sur revenus de par la revente des matières recyclables.
Pour Adham, Jordanien de 18 ans, ce projet change son quotidien « J’ai un travail qui me permet d’occuper mon temps, d’aider ma famille et de protéger l’environnement ». Le fait d’intégrer à égalité Jordaniens et Syriens sur le projet permet également d’éviter les tensions et de créer du lien entre les deux populations.
« Lorsque Jordaniens et Syriens travaillent côte à côte, cela leur donne une chance de mieux se connaître. S’ils travaillent ensemble, bavardent ensemble, nous espérons qu’ils pourront vivre ensemble. » – Osama Hourani, chargé de communication sur le projet
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