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SY_TUR_2023_ER_Earthquake KAHRAMANMARAS91 (1) © Action contre la Faim Turquie

Communiqués de presse

Séismes Turquie & Syrie

Les équipes d’Action contre la Faim offrent un accompagnement psychosocial aux personnes affectées par le séisme

Ces répliques majeures viennent s’ajouter au plus de 3000 répliques qui ont déjà été dénombrées depuis le premier tremblement de terre. Cette situation rend d’autant plus nécessaire l’aide psychologique aux victimes et aux populations sinistrées pour surmonter la peur et d’autres types de pathologies qui peuvent apparaître à la suite d’un tel évènement. Le soutien psychologique concerne également les équipes d’urgence sur le terrain qui sont souvent confrontées à des situations extrêmes.

 

L’importance des premiers soins psychologiques pour réduire les pathologies à long terme

 

« Dans des situations d’urgence comme celle-ci, les gens subissent beaucoup de pertes humaines et matérielles et doivent changer tous leurs plans du jour au lendemain. Ils ne savent pas s’ils vont pouvoir manger, où ils vont dormir » explique Silvia Rodriguez, experte psychosociale d’Action contre la Faim déployée en Turquie. Tout cela a un impact énorme sur le bien-être psychosocial de la population.

« Le pourcentage de personnes qui ont besoin d’une aide spécifique à long terme est relativement faible si dès les premiers moments de la crise, elles reçoivent un soutien pour pouvoir contenir et gérer leurs émotions et qu’elles bénéficient d’un accompagnement psychosocial adéquat » ajoute Silvia Rodriguez.

Après une crise d’une telle ampleur, de nombreuses personnes éprouvent des difficultés à accomplir des tâches de base, comme maintenir leur propre hygiène ou s’occuper des enfants. Elles souffrent de symptômes dépressifs et manquent d’énergie. En outre, les crises de panique sont très fréquentes dans les semaines qui suivent.

Pour cette raison, il est essentiel que les personnes travaillant auprès des populations affectées soient capables de détecter ces cas, de les orienter vers des ressources spécialisées ou les prendre en charge avec des premiers soins psychologiques.

« Les réactions intenses sont une réponse naturelle à la crise vécue. C’est seulement après le premier mois que nous commençons par contre à évaluer si les personnes ont vraiment des difficultés à surmonter cet événement et ont besoin d’une intervention plus spécialisée » commente Silvia Rodriguez.

 

Une cuisine communautaire pour renforcer la cohésion sociale

 

L’une des premières activités mises en place par l’équipe d’urgence d’Action contre la Faim en Turquie a été de soutenir une cuisine communautaire dans la province de Kahramanmaraş avec du matériel de cuisine, de la nourriture, des kits d’hygiène, des cuisinières et des couvertures.  Cette cuisine communautaire est gérée par des bénévoles qui ont été eux-mêmes affectés par la crise. Cela leur permet d’avoir un rôle actif pour soutenir leur communauté.

« Un des principaux sentiments après un événement comme celui-ci est le désespoir et le sentiment d’être une victime, de ne pas pouvoir faire partie de la solution. La cuisine communautaire de Kahramanmaraş est un excellent exemple de la façon dont le fait de participer à la distribution et à la préparation de la nourriture pour les populations affectées renforce leur lien avec les autres personnes touchées et leur compréhension du fait qu’elles jouent un rôle important dans la réponse » raconte Silvia Rodriguez.

De plus, en Turquie, la collaboration d’Action contre la Faim avec l’organisation humanitaire Support to Life a permis de mettre en place une série d’activités pour couvrir les besoins psychologiques afin d’aider la population déplacée à établir des routines dans sa vie, de la manière la plus saine possible, et qui contribue à son rétablissement au niveau psychosocial.

A ce titre ont été développé des espaces sûrs pour les mères et les enfants, dans lesquels on peut travailler au niveau psychosocial et promouvoir des activités de jeu et de bien-être pour les enfants.

 

 

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