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BF Nut&H 2017 Jean-LucLuyssen (3) ©

Press release

Burkina Faso

Second biggest spike in displacement since crisis began

The jump marks the second biggest monthly increase since the humanitarian crisis started in the country over three years ago, say the Norwegian Refugee Council, Action Against Hunger, Médecins du Monde France and Oxfam.

“Flashing around big figures at high-level meetings doesn’t mean anything to people who lack decent shelter, clean water, and can’t feed their children three meals a day. We call on donor countries to make good on the promises made at the Central Sahel Conference in October 2020,” says Hassane Hamadou, Country Director for the Norwegian Refugee Council in Burkina Faso. “The crisis in this region should not be addressed only when strategically convenient, or when a Sahel country is in the media limelight. The international community has a duty to alleviate human suffering, whether they hit close to home or not.”

Since January 2019, the displaced population in Burkina Faso has grown by 2,000%, with over 1.7 million people now uprooted. More than two out of three are children. While a growing portion of this generation gets raised away from home and with little access to schools, education funding remains harrowingly low. Overall funding for the humanitarian response is less than half of what is needed. It is vital the crisis in Ukraine does not divert funds and attention away from the Sahel region this year, warn the signatories.

“Some donors have already indicated that they would proceed to a 70% cut of our funding to support operations in Ukraine. We are very concerned that this will become a trend, making access to healthcare and other basic services even scarcer for displaced people in Burkina Faso,” says Safia Torche, General Director for Médecins du Monde in Burkina Faso.

“On estime que 3 millions de personnes sont confrontées à l’insécurité alimentaire au Burkina Faso et ce nombre risque d’augmenter considérablement cette année pendant la période de soudure. L’heure est à la mobilisation de tous, pas au désengagement.”

Dans le cadre de cette intensification des efforts, le gouvernement nouvellement nommé doit répondre au plus vite à l’urgence humanitaire dans le pays, et pas seulement aux dimensions militaires et sécuritaires de la crise. Nous espérons que la nomination de l’ancien secrétaire général de la Croix-Rouge burkinabé au poste de ministre des Affaires humanitaires marquera une coopération renouvelée et solide avec tous les partenaires humanitaires.


Notes aux rédacteurs

 

Au 31 janvier 2022, 1 741 655 personnes déplacées étaient enregistrées au Burkina Faso selon le CONASUR. 1 579 976 personnes déplacées étaient enregistrées au 31 décembre 2021 (Source : CONASUR). – En janvier 2019, le pays comptait un total de 87 000 personnes déplacées (Source : OCHA).

Septembre 2019 est le seul mois qui a enregistré une augmentation plus importante des nouveaux déplacements (+197 366), avec un total de 288 994 personnes déplacées enregistrées au 6 septembre 2019 (source : HCR) et 486 360 enregistrées au 4 octobre 2019 (source : PAM/CONASUR).

44% du plan de réponse humanitaire a été financé en 2021. Seuls 6,5 % des besoins en matière d’éducation ont été couverts (source : OCHA, FTS).

Plus de 1,7 milliard de dollars US ont été promis par les pays donateurs pour intensifier l’aide humanitaire destinée à sauver des vies au Burkina Faso, au Mali et au Niger lors de la table ronde ministérielle pour le Sahel central en octobre 2020 (Source : communiqué de presse MRT). L’année dernière, les trois pays réunis ont reçu 708 millions de dollars US, selon le FTS.

3,5 millions de personnes au Burkina Faso ont besoin d’une assistance humanitaire en 2022 selon le Plan de réponse humanitaire (Source : OCHA)

155 établissements de santé dans le pays ne fonctionnent pas en raison de l’insécurité et de la violence (Source : Cluster Santé janvier 2022). 43 incidents de violence ou de menace de violence contre les soins de santé ont été signalés en 2021 (Source : Insecurity Insight)

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