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Aujourd’hui encore, en raison des inégalités liées au genre, les femmes n’ont pas le même accès aux droits fondamentaux que les hommes.
Les femmes ont un accès restreint à l’éducation et au travail rémunéré. À cause de cela, elles sont celles, avec les enfants, qui sont le plus touchées par la faim dans le monde. En l’absence de services essentiels pensés par et pour les femmes, tels que la santé, l’eau et les programmes de protection sociale, elles sont négligées par leurs gouvernements. Cela renforce le cercle vicieux de la pauvreté et de la faim. Pour y mettre fin, les Etats doivent s’engager pour les droits des femmes et financer des systèmes de protection sociale universelle et des services publics abordables, accessibles et de qualité pour toutes et tous !
En raison de l’insuffisance des services publics, de l’inégalité d’accès et de contrôle des ressources, des discriminations et des normes patriarcales, les femmes ne sont pas libres de s’autodéterminer et d’exercer leurs droits. Elles n’ont pas le même accès que les hommes à l’éducation, aux études, aux formations et aux emplois rémunérés. Elles sont le plus souvent contraintes et limitées aux tâches domestiques comme aller chercher l’eau, le bois ou préparer les repas, et au travail de soin : celui des enfants, mais également des personnes âgées et malades au sein du foyer. Chaque jour, les femmes consacrent plus de 16 milliards d’heures au travail domestique et aux soins non rémunérés dans le monde, avec un impact disproportionné sur les femmes et filles qui effectuent 76,2 % du total des soins non rémunérés, soit 3,2 fois plus de temps que les hommes¹.
En l’absence de services essentiels tels que la santé, l’eau, l’assainissement, l’hygiène et les programmes de protection sociale (tel que le revenu de base durant les 1000 premiers jours de l’enfant) leurs droits et leur sécurité nutritionnelle n’est pas garantie. Plus d’un milliard d’adolescentes et de femmes souffrent de sous-nutrition. Les carences institutionnelles, les biais patriarcaux et la non-reconnaissance, rétribution et redistribution du travail de soins et domestique des femmes les privent de ressources, de temps et d’énergie, accentuent les stéréotypes et les inégalités de genre notamment économique. Cela minimise leur contribution au développement économique et social de leur pays, ce qui renforce le cercle vicieux de la pauvreté et de la faim.
Les femmes étant également privées de participation significative à la prise de décision à tous les niveaux politiques, leurs besoins et leurs luttes passent inaperçus.
De nombreuses études le prouvent : la participation active des femmes, que ce soit dans l’enseignement, les activités génératrices de revenus ; la protection sociale ou la gestion des affaires publiques, contribue invariablement à un développement plus efficace.
Du 11 au 22 mars 2024, la Commission on the Status of Women (CSW) 68 a rassemblé de nombreux dirigeant.e.s et près de 4 800 représentants d’organisations de la société civile. Il s’agit du principal organe intergouvernemental mondial qui se consacre exclusivement à la promotion de l’égalité entre les genres et aux droits des femmes.
Pour la première fois, Action contre la Faim a pu porter auprès des Etats membres, l’interconnexion entre inégalité de genre et l’insécurité nutritionnelle et la nécessité de mettre en place des modèles de protection sociale universelles et féministes à travers deux mesures clés :
La CSW a donné lieu à l’adoption de Conclusions concertées, “Agreed conclusions”, notamment :
[1] Organisation Internationale du Travail (2018). Care work and care jobs – For the future of decent work.