Votre navigateur internet n'est pas à jour.
Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.
Aucun résultat correspondant…
Aucun résultat ne semble correspondre à ce que vous recherchez, veuillez modifier votre recherche.
À la Une
A moins de trois semaines de la COP21, et alors que 795 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, Action contre la Faim réitère son appel pour que la sécurité alimentaire soit incluse dans le texte de l’Accord de Paris.
Les impacts des changements climatiques mettent à mal les efforts actuels déployés dans la lutte contre la faim et d’ici 2080, c’est jusqu’à 600 millions de personnes supplémentaires qui pourraient être en état de sous-alimentation.
Si les négociations de Bonn ont permis de replacer la mention de sécurité alimentaire dans le préambule, il est nécessaire qu’elle soit également incluse dans l’Article 2 afin d’avoir une valeur contraignante auprès des Etats. Assurer la sécurité alimentaire des populations n’est pas une option, les Etats doivent faire preuve de cohérence ! Action contre la Faim rappelle aux gouvernements qu’ils ont adopté en septembre les Objectifs de Développement Durable, s’engageant à éradiquer la faim d’ici 2030 (objectif 2).
Il est possible de mettre fin à la faim en plébiscitant des solutions bas carbone respectueuses de l’environnement et des populations. ACF s’engage pour l’agro-écologie qui permet de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations en améliorant les rendements et les revenus des petits producteurs tout en s’affranchissant des énergies fossiles. L’agro-écologie permet d’améliorer la résilience des agricultrices et des agriculteurs face aux évènements climatiques extrêmes et de répondre aux défis d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques.
25 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du secteur agricole et de la déforestation principalement à cause des systèmes agricoles intensifs en intrants chimiques et consommateurs d’énergies fossiles. Pourtant, les pays qui négocient sous la CCNUCC2 refusent d’aborder le sujet agricole au sein des négociations climat et de prendre des engagements. Les cultures d’exportation pour les marchés internationaux, portées par l’agro-industrie, portent parfois atteinte aux agricultures familiales paysannes qui nourrissent 70% de la planète. Il ne faut pas permettre aux industriels et aux Etats de polluer. Car délivrer des permis de polluer, c’est permettre d’affamer des populations déjà fragiles et victimes du changement climatique. Une partie des grands groupes de l’agro-business, en proposant de fausses solutions telles que l’Agriculture intelligente face au Climat sans redevabilité ni contrôle, barre la route à l’agro-écologie, qui est à nos yeux l’approche la plus efficace pour nourrir le monde tout en respectant la planète.
La COP21 offre l’opportunité de réformer un système alimentaire et des modèles agricoles pour qu’ils soient non seulement moins polluants mais aussi plus efficaces pour garantir la sécurité alimentaire de tous.
Peggy Pascal, Chargée de Plaidoyer Sécurité Alimentaire
Bertrand Noiret, Chargé de Plaidoyer Changement Climatique et Faim
Marches Climat :
Au Bourget :
Au Centquatre dans la ZAC (Zone Action Climat) le vendredi 11 décembre :
Contact presse : Léa Vollet – 01 70 84 72 98 – lvollet@actioncontrelafaim.org
1 FAO, FIDA et PAM, L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015.Objectifs internationaux 2015 de réduction de la faim: des progrès inégaux. Rome, 2015, FAO
2 Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques
Tout ce qui fait l'actualité de notre Action : articles, événements, témoignages, communiqués de presse…