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À la Une

Somalie

Alerte à la sécheresse en Somalie

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En ces mois de saison sèche, des vies sont en danger, l’accès à l’eau n’étant plus du tout assuré.

 

L’eau : un besoin urgent

En Somalie, les régions de Galgaduud et Bakool (Centre Sud du pays) voient depuis plusieurs années leur pluviométrie à un niveau très bas. La saison des pluies « Deyr », qui s’étend normalement d’octobre à décembre, n’a abouti qu’à 25 mm de précipitations cette année. A titre de comparaison, en un an à Paris, il est tombé jusqu’à 900 mm d’eau. Sachant qu’une saison des pluies faible suffit à mettre en péril les conditions de vie des populations et du cheptel, c’est une situation désastreuse qui se trame.

 

Des populations déjà fragilisées n’ont plus accès aux besoins vitaux en eau

Les faibles ressources en eau limitent de plus en plus les potentiels agricoles déjà faibles et obligent les éleveurs à réduire leur cheptel. Or le bétail constitue la première ressource économique des ménages. Cette année, la sécheresse est particulièrement préoccupante. Dans ce contexte, les populations sont confrontées à une véritable menace et n’ont pas les ressources pour affronter la situation sans aide extérieure.

 

Une intervention d’urgence

 

    • Distribution d’eau par camion

 

La toute première action à mener pour venir au secours de ces populations en détresse est la distribution d’eau par camion. Action contre la Faim intervient dans les villages les plus vulnérables. En Somalie, la distribution d’eau, qui a déjà débuté, a pour objectif de venir en aide à plus de 20 000 personnes et à plusieurs milliers d’animaux sur trois mois. Si les hommes sont prioritaires, les bêtes doivent aussi être approvisionnées en eau puisqu’elles constituent le capital le plus précieux des populations pastorales. La réhabilitation des forages tombés en panne est également une nécessité pour offrir une solution plus pérenne.

 

    • Lutte contre le choléra via la chloration des points d’eau

 

Au manque d’eau s’ajoutent de fréquentes apparitions de choléra et de diarrhée aigue. En 1994, l’épidémie avait fait des ravages à travers le pays touchant près de 30 000 personnes et en tuant 1206. A Mogadiscio, où la maladie refait surface tous les ans de mars à mai, il est capital d’assurer la chloration des points d’eau pour prévenir cette menace. Le risque est donc réel. Cette question de la qualité de l’eau est centrale. Le projet durera six mois et vise à améliorer la qualité de l’eau pour 100 000 habitants par la réhabilitation de 300 puits.

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