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À la Une

Liban

« Travailler pour s’intégrer et se sentir utile »

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Action contre la Faim mène un nouveau programme dans la ville portuaire de Tyr (Sour) au Liban, consistant à offrir une aide financière à environ 400 réfugiés syriens et chômeurs libanais en échange de diverses activités : nettoyage des rues, entretien des parcs ou du patrimoine historique de la ville… Les bénéficiaires qui participent à ce programme reçoivent environ 20 dollars par jour, 10 jours par mois, sur une période ne pouvant excéder 3 mois.

 

Ce programme a fait ses preuves et les revenus qu’il génère permettent aux bénéficiaires de faire face aux dépenses du quotidien : logement, éducation et soin.

 

« Les Syriens nous demandent de continuer ce programme. Ils se sentent utiles et leurs besoins économiques sont considérables », explique Iñaki Sáenz de Rosas, en charge du programme pour les réfugiés syriens.

 

 

 

Des bénéficiaires surqualifiés

 

« Nous avons affaire à des profils très différents. Des personnes très diplômées et des universitaires travaillent pour environ 20 dollars par jour et souhaitent continuer l’expérience. Dans le groupe il y a un bénéficiaire avec une licence en philosophie anglaise, un autre était cameraman pour la chaîne de télévision nationale », affirme Iñaki Sáenz.

 

L’intérêt des réfugiés pour le programme et leur motivation s’observe au quotidien : « dès 6 heures du matin voire avant, ils sont prêts à partir ».

 

« Toute la communauté bénéficie de ce programme que ce soit via la collecte des ordures, la taille des espaces verts ou la réhabilitation de l’enceinte de la zone archéologique de la ville ». souligne Iñaki Sáenz. « Le deuxième avantage est que les réfugiés se sentent utiles».

 

 

 

Cohésion et entraide

 

Depuis le début du conflit en Syrie il y a trois ans, le Liban est devenu le premier pays d’accueil des réfugiés syriens qui représentent désormais 25% de la population. Cette situation provoque des tensions entre les deux communautés, notamment au niveau de l’emploi.

 

« La population locale a un regard négatif sur les réfugiés syriens qu’ils considèrent comme des rivaux sur le marché du travail et nous devons éviter ce type de friction », explique Iñaki Sáenz.

 

Pour réduire ces tensions, le nouvel objectif d’ACF est d’identifier 50 femmes libanaises et syriennes vulnérables à Tyr afin de les former à des activités génératrices de revenus. Ces activités devront être faciles à réaliser, durables, avec un investissement de départ relativement faible et un besoin identifié tant au niveau de la population locale que des réfugiés.

 

« Notre objectif est de former ces femmes et de leur distribuer du matériel permettant le développement de leurs activités : couture, cuisine, confiserie ».

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