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Publication

France

Enquête sur l’accès à l’alimentation des personnes hébergées en Hébergement d’Urgence pour Demandeurs d’Asile

Dans les faits, les HUDA accueillent des demandeur.ses d’asile durant le temps de la procédure d’asile ils ont également la particularité d’accueillir et d’héberger les demandeur.ses d’asile en procédure Dublin qui n’ont pas accès aux CADA.

20 structures HUDA parmi les 26 interrogées observent des difficultés d’accès à l’alimentation
pour les personnes hébergées. Malgré l’existence d’un cahier des charges uniformisant les budgets et les missions des HUDA, force est de constater que la réponse apportée diffère d’une structure HUDA à l’autre.

Face aux contraintes budgétaires, les HUDA développent différentes stratégies pour répondre
aux besoins alimentaires l’ensemble des publics qu’elles hébergent. Ces stratégies sont fortement dépendantes de facteurs exogènes et endogènes (mutualisation entre différentes
structures hébergement d’une même association, localisation de la structure, capacité à développer
des partenariats, etc..). Les besoins alimentaires des publics eux-mêmes évoluent selon leurs accès aux ressources financières, la composition familiale, les besoins spécifiques, les aléas techniques de
l’utilisation de la carte ADA, etc… La diversité des besoins des publics d’une part, et la diversité des
réponses développées par les structures, d’autre part, révèlent une réelle difficulté à assurer un accès à une alimentation saine et équilibrée pour tous et toutes quel que soit le statut.

Sur la base de ces premiers résultats, trois recommandations peuvent émerger. La première
consiste à favoriser le lien et l’interconnaissance entre les structures HUDA et entre les structures HUDA et les acteurs de l’accès à l’alimentation au niveau communal. La seconde recommandation est d’améliorer le partage des bonnes pratiques et réflexions autour de l’accès à l’alimentation,
notamment via la FAS IDF. Et enfin, la troisième recommandation consiste à prendre en compte la
partie « accès à l’alimentation » dans les budgets en se basant sur des données existantes en termes
de besoins nutritionnels et de coûts correspondant à une alimentation saine et équilibrée (cf la note critères minimum pour une alimentation saine et durable) et en adaptant les dispositifs selon les spécificités de chaque public accueilli.

 

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