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Témoignages
Le Tchad comptabilise environ 220 000 réfugiés soudanais répartis dans 12 camps situés à l’est du pays, auxquels s’ajoutent quelque 180 000 Tchadiens déplacés. L’ensemble des ONGs et les agences humanitaires des Nations Unies contrôlent la situation humanitaire et couvrent les besoins vitaux primaires des réfugiés et déplacés (approvisionnement en eau, denrées alimentaires, médicaments, etc.).
Les combats de début février ont placé N’Djamena en situation de disfonctionnement total durant quelques jours. Hors le PAM doit continuer à approvisionner en vivres les 400 000 réfugiés et déplacés situés à l’est. A l’approche de la saison des pluies, cette situation inquiète les associations qui doivent acheminer des milliers de tonnes de vivres en moins de trois mois. En effet, à partir de fin juin, les possibilités d’acheminement des vivres seront rendues beaucoup plus difficiles car les routes seront devenues impraticables.
La priorité d’ACF est d’approvisionner Dogdoré, plus gros camp de déplacés situé près de la frontière soudanaise. Tout l’enjeu est d’être capable d’assurer une première distribution en avril pour 30 000 personnes, puis une seconde en mai. Le PAM ne peut couvrir qu’une partie des vivres, du fait de la rupture du circuit d’approvisionnement. Pour fournir à temps une assistance vitale aux personnes déplacées, ACF doit donc acheter 400 tonnes de denrées à N’Djamena, les transporter 800 kilomètres plus à l’est jusqu’à Dogdoré, et enfin en assurer la distribution.