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Témoignages

artiste et voyageur engagé

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Depuis quand connaissez-vous Action contre la Faim ?

Depuis plus de vingt ans, le président était alors José Bidegain. Je l’estimais beaucoup, et quand il m’a demandé de rejoindre le conseil d’administration, j’ai accepté. Je venais de remporter la première édition du Vendée Glode, une course autour du monde en solitaire, sans escale.

Au cours de mes voyages, il m’arrivait de me trouver près d’une mission ACF. José Bidegain voulait me faire visiter les installations de l’association, rencontrer les expatriés et les personnels nationaux.

Plus tard, j’ai quitté le conseil d’administration, car je souhaitais mettre mes compétences au service de l’association différemment. Une nouvelle collaboration a commencé. Nous avons travaillé ensemble dans un domaine que je maîtrisais mieux : l’art. J’ai réalisé des aquarelles pour un calendrier vendu au profit de l’association.

Quel est l’objectif du voyage que vous préparez en République démocratique du Congo (RDC) ?

L’objectif premier est la préparation d’un ouvrage de sensibilisation, à paraître chez Gallimard à la rentrée. Son sujet : les violences faites aux femmes en RDC, en particulier dans l’ouest, le nord-est et le nord-ouest du pays. Les femmes violentées et violées se comptent par centaine de milliers. J’ai travaillé avec l’UNHCR (l’agence de l’ONU pour les réfugiés), Care et d’autres associations. J’espère qu’Action contre la Faim se joindra à nous, nous sommes en train d’en discuter. Je crois au travail « en chaîne », c’est-à-dire à l’association de plusieurs structures fortes d’expérience. Notre crédibilité, notre impact n’en seront que décuplés.

En 2006, j’ai fondé une organisation non gouvernementale, Lysistrata. Elle aide des associations déjà existantes. Pour mon ouvrage « Femmes du monde », j’ai parcouru la planète et rencontré des femmes impressionnantes, qui oeuvrent pour la défense de leurs droits. Je devais les aider, leur rendre ce qu’elles m’avaient donné. Aujourd’hui, Lysistrata cherche des financements pour les aider dans tous les domaines : médical, psycho-social, économique, juridique…

Avez-vous un message à faire passer aux femmes des pays où Action contre la Faim intervient ?

Non, ce serait plutôt l’inverse, ce sont elles qui ont un message à nous délivrer ! Nous devons leur venir en aide, les encourager. Avec Lysistrata, nous nous efforçons de les soutenir dans la défense de leurs droits grâce à des séances de sensibilisation locales. Ces femmes vivent dans des endroits reculés, beaucoup sont analphabètes. Et j’insiste sur le fait que nos actions ne visent pas à les assister mais à les rendre autonomes.

Propos recueillis par Julie Pappacéna

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