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Témoignages

3 questions à Harry Roselmack, de retour d'une visite en Haiti avec ACF

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1.Pourquoi avez-vous décidé de partir en Haiti ?
Haïti est un pays dont je me sens naturellement proche. Je suis Martiniquais d’origine et Haïti se situe dans ce même bassin antillais. Nombre de traits de culture sont similaires entre les deux îles : le créole est quasiment le même, l’influence musicale… J’avais déjà rencontré des Haïtiens et lu beaucoup de livres sur Haiti et son histoire particulière. Par ailleurs, Haiti a connu une actualité très forte avec les catastrophes climatiques de septembre dernier – que j’avais traité à l’époque. Je déplorais que l’on n’en parle plus du tout, comme c’est hélas souvent le cas dans les médias. Bref, quand TV Magazine m’a proposé ce reportage, j’ai été tout de suite partant, mais en le faisant pour une cause utile.

2.Qu’est-ce qui vous a le plus marqué durant cette visite ?
Ce sont les gens, comme bien souvent, qui m’ont le plus marqué : leur façon d’être, d’appréhender les difficultés, de nous recevoir… On m’avait beaucoup parlé en amont de ce voyage de l’insécurité sur place – ce qui est sans doute vrai davantage dans la capitale Port au Prince. Mais un jour, dans un marché, j’ai fait tomber mes lunettes sans m’en rendre compte et … les gens me les ont tout de suite ramenés.
J’ai de plus été impressionné par la dignité et le courage des gens que j’ai rencontrés : reconstruire une ville touchée comme les Gonaïves alors que la catastrophe risque de se reproduire… Moi je me demande si j’aurais leur courage. La tâche de reconstruction est énorme et les gens – dont les personnes d’ACF – sont extrêmement motivés. Seulement 20% des boues ont été évacuées cinq mois après le drame et la sécurisation de la ville implique des travaux pharaoniques.
L’accueil des personnes sur place a également été incroyable et fidèle à l’idée que je m’en faisais : je me souviendrais notamment de cette partie de domino dans un camp de déplacés où les gens m’ont tout de suite invité à leur table.

3.Qu’avez-vous pensé du travail fait par ACF sur place ?
J’ai, là aussi, été impressionné par les personnes : par leur motivation, leur enthousiasme… J’ai particulièrement accroché avec Daouda qui s’occupe des cantines et Georges qui supervise l’assainissement des rues: tout deux ont le regard qui pétille, parlent avec tout le monde, connaissent tout le monde dans les quartiers. On sent qu’ils sont à la fois impliqués et passionnés et qu’ils ont également un grand sens de ce qu’ils font. C’est rare de discuter avec des gens qui ont autant conscience des difficultés, des risques, de l’utilité de ce qu’ils font.
D’autre part, c’est le travail colossal qui est mené sur place qui m’a impressionné, car la tâche est elle-même colossale. Ce qui m’a le plus surpris est sans doute la pluridisciplinarité du travail d’Action contre la Faim : accès à l’eau, assainissement, hygiène, sécurité alimentaire… Alors que je pensais qu’ACF ne faisait que du soutien alimentaire, le champ d’activité est en fait beaucoup plus vaste même si tout est lié autour d’un objectif commun.

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