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Alors que la crise alimentaire mondiale, amplifiée par la guerre en Ukraine, touche désormais près de 10% de la population mondiale, les Etats du G20 et institutions de finance internationales doivent mettre fin aux mesures d’austérité qui sapent la capacité des Etats les plus pauvres à déployer une Couverture Santé Universelle pour prendre en charge les pathologies qui constituent les causes ou les conséquences de la sous-nutrition et à mettre en place une sécurité de revenus pour prévenir l’insécurité alimentaire, exhorte Action contre la Faim.
Dans un rapport intitulé « End Austerity: A Global Report on Budget Cuts and Harmful Social Reforms in 2022-25 », la coalition « End Austerity, dont Action contre la Faim fait partie, a démontré que près de 85 % de la population mondiale sera soumis à des mesures d’austérité en 2023. En effet, le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale font pression sur 143 gouvernements pour réduire leurs dépenses budgétaires pour les services publics, dans un contexte où ces services essentiels sont déjà largement sous-financés. Concrètement cela se traduit par les réductions des dépenses de santé, la réduction ou le plafonnement du personnel du secteur public, tels que les travailleurs de santé et la mise en place de systèmes de protection sociale au rabais qui laissent des millions de personnes sur le carreau.
« Dans un contexte où la crise alimentaire mondiale est exacerbée par le fait qu’au moins quatre milliards de personnes n’ont toujours pas accès aux prestations de protection sociale, la priorité du G20 et des institutions de finance internationale ne doit pas être d’imposer aux pays pauvres de réduire leurs dépenses publiques pour les services essentiels. Au contraire, ils doivent soutenir financièrement les politiques publiques de ces Etats pour déployer une Couverture santé universelle et un revenu de base pendant les 1000 premiers jours. Ces deux mesures sont indispensables pour soigner et prévenir la sous-nutrition, en particulier chez les femmes et les enfants de moins de 2 ans qui sont les plus exposées à la faim. » explique Michael Siegel, Responsable plaidoyer – Droits et Services Essentiels, Action contre la Faim.