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Les internautes passent le Sri Lanka au crible

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Le Conseiller des Affaires étrangères du Royaume Uni, Alistair Burt, s’est prêté au jeu du live-tweet et a répondu aux questions des internautes sur le Sri Lanka.  Une année qui s’annonce délicate pour le Sri Lanka, fraîchement élu « destination de l’année par le Lonely Planet », et soumis à une forte pression internationale. Pilonné en novembre à Genève lors de l’EPU, où le gouvernement  sri-lankais a à nouveau refusé de rechercher et poursuivre les coupables de l’assassinat des 17 travailleurs humanitaires d’Action contre la Faim, la patience des Etats concernant les avancées en matière des droits de l’homme s’affaiblit… A tel point que les Etats-Unis ont décidé de déposer une nouvelle résolution à Genève en mars prochain. Pendant ce temps, alors que le Sri Lanka fête ses 65 ans d’indépendance, Mahinda Rajapaksa, président du Sri Lanka, n’hésite pas à narguer la communauté internationale : « Nous respectons la Charte des Nations Unis » tout en l’invitant à ne pas interférer dans les affaires intérieures. Alistair Burt, qui revient tout juste d’une visite dans le pays, a voulu témoigner des progrès du Sri Lanka depuis la fin de la guerre civile et des nombreux défis qui restent à relever en matière de droits de l’homme. Ce live a vu la participation de nombreuses ONG (Amnesty International UK, ACF France et SL Campaign en tête) et a suscité plus d’une centaine de réactions. Un peu débordé par le flot de tweets (#askFCO), Alistair Burt a fait l’impasse sur plusieurs questions. Décryptage. Une des questions, posée par Pauline Chetcuti, Référente Plaidoyer Humanitaire d‘ACF France, concernait les actions que le Royaume Uni pourrait prendre pour s’assurer que le Sri Lanka s’engage effectivement dans la lutte contre l’impunité pour les crimes de guerre.

Alistair Burt a répondu que le Royaume Uni avait soutenu la résolution du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies sur l’établissement des responsabilités à Sri Lanka du 8 mars 2012, avait soulevé cette question lors de l’examen périodique universel de Sri Lanka au Conseil en novembre 2012, et continue à ce jour d’exercer une pression diplomatique sur le gouvernement sri lankais. « Malgré cela, il n’y a pas assez de progrès », a ajouté le Conseiller.

S’exprimant sur le fait que Colombo a été choisi comme la prochaine destination de la Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) malgré les violations des droits de l’homme à Sri Lanka, Burt a remarqué que cette décision avait été prise par le Commonwealth. Pourtant, d’après lui, le Royaume Unis attend que Sri Lanka adhère aux valeurs du Commonwealth. « Le RU n’a pas encore décidé son niveau de présence au CHOGM », a continué Burt.

ACF espère qu’à la prochaine session du Conseil des droits de l’Homme qui aura lieu entre le 25 février et le 22 mars 2013, le RU prendra une position encore plus ferme à l’égard de Sri Lanka que l’année dernière…

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