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innovation-acf-humanitaire-recherche-1.jpg © Lys Arango pour Action contre la Faim

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LA BUSINESS ANALYTICS REVOLUTIONNE LE SECTEUR HUMANITAIRE

« NOUS POUVONS PREDIRE LE FUTUR »

innovation-acf-humanitaire-recherche-1.jpg © Lys Arango pour Action contre la Faim

Action contre la Faim mise sur les innovations scientifiques capables de générer un réel changement dans la lutte contre la faim. « Nous pouvons prédire le futur avec une telle stratégie. Dans le monde de l’humanitaire, il y a certaines variables sur lesquelles nous ne pouvons pas agir, telles que les catastrophes naturelles.En revanche nous pouvons faire face à celles qui génèrent de la vulnérabilité chez les populations affectées. C’est là qu’intervient l’expertise technique de notre organisation » explique Blanca Revilla, experte en Business Analytics chez Action contre la Faim.

Parallèlement, l’apparition d’un nouveau paradigme, le Big Data (désignant des volumes massifs de données, leur variété, leur vitesse de création et leur variabilité) est en train de révolutionner la mise en œuvre des programmes. La technologie permet de récolter des informations plus fiables, donne l’opportunité de les croiser plus facilement pour établir des comparaisons, et d’améliorer la qualité de nos analyses et donc de nos réponses. L’un de nos plus grands défis est d’assurer la pertinence des données que génèrent les enquêtes sur le terrain et la manière dont ces données se transforment en un changement durable.

Quelques exemples d’innovations appliquées à nos opérations humanitaires :

    • Des localisateurs GPS pour le suivi des distributions d’eau au Liban

Parmi les 1,2 millions de réfugiés au Liban, 41% d’entre eux habitent dans des logements informels. Pourtant, le gouvernement ne permet pas la construction de bâtiments permanents pour le stockage de l’eau dont la population a besoin. Dans ce contexte, les organisations humanitaires font face à de grandes difficultés dans l’évaluation de l’efficacité et de la transparence des services de camions citernes fournis par des prestataires externes. « Jusqu’à aujourd’hui, nous vérifiions la distribution de l’eau potable grâce à la signature d’une fiche par chaque bénéficiaire lorsqu’ils recevaient leur portion d’eau. Ce système n’est pas du tout pratique et rend difficile la vérification», explique Pablo Alcalde, Responsable du département Eau, Hygiène et Assainissement.

Nous avons donc installé un dispositif technologique dans les camionsciternes qui permet d’enregistrer les trajets des camions et le volume d’eau distribué à n’importe quel endroit. « Ce système est composé d’un GPS, d’une sonde submersible qui mesure le niveau de l’eau et d’une autre sonde électro-conductrice. Tout cela est connecté à un module qui enregistre les données et qui est capable de mesurer la quantité d’eau que l’on est en train de distribuer aux personnes », selon Pablo Alcalde.

    • Des capteurs comme mécanismes d’alerte au Guatemala

Au Guatemala, pays très exposé aux catastrophes naturelles, la collecte de données, l’analyse et l’action en temps réel sont cruciales pour sauver des vies. Nous utilisons donc une série de capteurs pluviographiques qui nous permettent de recueillir des informations sur la montée des eaux et l’intensité des pluies, afin que nous puissions élaborer des cartes d’analyse de risques. « Avec ces données, nous pouvons prévoir les avalanches et les glissements de terrain », explique Didier Verges, Responsable du service Prévention des risque et Résilience.

    • Une application pour prévenir la sous-nutrition

Grâce à une photo prise par un téléphone portable, nous sommes capables de diagnostiquer la sous-nutrition chez les enfants. Nous sommes en train de développer une méthodologie basée sur des études anthropomorphiques d’enfants en état de sous-nutrition. « Cette méthodologie va nous permettre, non seulement d’améliorer la gestion de la sous-nutrition au niveau communautaire mais aussi de contribuer au renforcement et à l’intégration des systèmes d’information sanitaires», affirme Ivan Molina, Directeur des projets de recherche et innovation.

Un Comité Scientifique pour lutter contre la faim

Le Comité scientifique d’Action contre la Faim est actuellement constitué de huit membres reconnus du milieu académique (experts en sécurité alimentaire, eau potable et installations sanitaires, éthique, santé publique…) qui configurent et supervisent la feuille de route de la recherche et de l’innovation développée par les départements techniques d’Action contre la Faim en Espagne, France, Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et au Canada.

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